Lu sur le blog d'Isabelle de Gaulmyn :
"Le vote catho ? C’est un paradoxe: à l’heure où le nombre de pratiquants dans les églises diminue, et où les «messalisant» (ceux qui vont à la messe) ne représentent guère plus de 5 % de la population, jamais on n’aura autant parlé de leurs options politiques, scrutées à la loupe par les sondeurs. […] Paradoxe, donc, qu’au moment où justement elle devient minoritaire, une communauté de croyants se retrouve au centre d’un tel enjeu politique. C’est que, à l’époque où les catholiques se confondaient avec la majorité des Français, le vote catho n’avait guère de signification en soi. Ou plutôt, c’était le vote des Français… Et on avait pris l’habitude de considérer qu’on ne pouvait bâtir, en France, une victoire électorale sur cet électorat-là: il n’était ni isolable, ni pertinent. Au contraire, aujourd’hui, ces catholiques pratiquants, minoritaires, forment un bloc compact et homogène. Peu nombreux, mais plus cohérent. Ils pèsent désormais les 5 % qui peuvent faire, dans toute démocratie, basculer la victoire électorale d’un côté ou de l’autre. 5 % qui, à l’échelle politique, valaient donc bien une messe… romaine!"
Robert
Fini le temps du vote “utile” dont la caractéristique essentielle était d’être parfaitement inutile aux votants et très utile aux partis UMP-UDF-RPR et autres.
Antoine Vaudey
Les ” Tala ” (ceux qui vonT A LA messe ne sont peut-être que 5 %. Mais il y a aussi les autres qui y retourneront certainement un jour et qui sont sûrement bien plus nombreux que l’on ne le croit. Faisons confiance au Pape.