… en cas de "non" français au référendum de la veille, que se passera-t-il ? Libé étudie la question. Désolé, M. Raffarin : ni fleuve de sang, ni pluie de grenouilles.
Pour le quotidien, une renégociation aurait lieu à terme. La difficulté, pour les dirigeants européens, sera alors d’identifier "les raisons du rejet", "tant elles sont multiples." C’est vrai : autant le "non" qui se profile aux Pays-Bas sera facile à interpréter (Turquie, euro), autant le "non" français est en partie contradictoire. Mais si le "non" de droite français parvient à gagner en visibilité en fin de campagne (samedi, Villiers tient meeting) et le soir d’une éventuelle victoire, on pourra espérer que le message des peuples sur la question turque soit entendu.