Interrogé dans Famille chrétienne, le cardinal Barbarin estime que le vote est un acte humain comme les autres, c’est-à-dire qu’il peut être jugé, en fonction de l’intention donnée :
"Pour nous, tout acte humain doit avoir sa dimension spirituelle, être éclairé par la foi: l’acte politique du vote comme les autres engagements de notre vie. (…) Lorsqu’un chrétien vote, il pose un acte devant Dieu. Lorsque le Christ nous jugera au dernier jour, il nous demandera des comptes. Pourquoi as-tu voté pour tel ou tel candidat ? As-tu vraiment fait ton choix devant Dieu ou en fonction de tes petits intérêts personnels ?".
"Un électeur chrétien ne doit pas favoriser l’avortement ou l’euthanasie, le mariage homosexuel, l’injustice dans la répartition des biens ou le rejet des immigrés. C’est pourquoi je veux dire clairement aux candidats que sur ces points et d’autres, nous serons très vigilants et ils le savent. Je veux leur dire que l’on prie pour eux. Ce n’est pas seulement une formule, c’est un devoir. Dans la grande prière universelle du Vendredi saint, il y a une intention pour les chefs d’Etat et pour ceux qui nous gouvernent".