La presse se fait l’écho de la désaffection croissante que connaît Halloween :
«Cet événement créé de toutes pièces, fondé sur du marketing mais dépourvu de racines culturelles en France, a perdu de sa puissance, analyse lucidement Pascal Métay, patron de César France. Aujourd’hui, Halloween ne représente plus que 8 à 9% de notre activité, contre 25 à 30% en 1999 et 2000.» (L’Express)
Il serait excessif de dire que la fête importée a disparu, mais elle a pris rang aux côtés de la "fête des grands-mères" et autres quinzaines commerciales, pas aux côtés des grandes fêtes chrétiennes. Présent d’aujourd’hui le constate :
A l’époque où certains, chez nous, s’excitaient beaucoup contre Halloween, nous avions expliqué que c’était dépenser beaucoup d’énergie pour rien, disant que cette opération de marketing durerait le temps d’une mode et ne s’ancrerait jamais en France. C’est le cas.
Et c’est le cas en Suisse aussi :
Si aujourd’hui, l’orange des magnifiques citrouilles est toujours à la mode, que reste-t-il de la fête d’Halloween? Rien ou presque rien. La mode est passée.
On ne suivra pas Hugo Chavez dans sa complotite : pour le président vénézuélien, Halloween est un projet américain visant à "instiller la peur dans les autres nations" !
Mais on constatera que le calendrier chrétien, vieux boxeur que l’on disait fini, a remporté deux matchs cette année : la défense de son titre lors du Lundi de la Pentecôte, et une victoire aux points pour "Toussaint vs Halloween". Bientôt il ne restera plus de la fête de la citrouille que les initiatives lancées pour y réagir, telle la belle Marche des Saints de cet après-midi à Versailles !