Hier, la Cour constitutionnelle polonaise a invalidé partiellement loi de décommunisation, qui avait l’ambition de vérifier le passé de quelque 700 000 Polonais, notamment dans les universités, les tribunaux et les médias. Au-delà de ce jugement, il faut savoir que jeudi, un député a publié des révélations sur la collaboration de deux membres de la Cour avec l’ancienne police communiste. Le tribunal a écarté dans l’urgence les deux juges incriminés, mais la Cour constitutionnelle n’en a pas moins décidé d’invalider la loi.
Toutefois, le président Lech Kaczynski et son frère Jaroslaw, premier ministre ont annoncé qu’ils feraient voter une nouvelle loi. En effet, la population polonaise, ébranlée par la collaboration de plusieurs évêques avec la SB, continue de réclamer la vérité au nom d’une forme de justice historique. La République tchèque, censée avoir mené une décommunisation très radicale dans les années 1990, vient de créer un Institut de la Mémoire, car beaucoup s’indignent de ce que «les anciens bourreaux du Parti communiste continuent de toucher de grasses retraites», note le sénateur tchèque Martin Mestrjik.
Les médias français -d’habitude si prompts à réclamer la lumière sur toute collaboration avec les Allemands- se réjouissent du fait que les Polonais ne pourront pas faire toute la vérité sur leur passé communiste. A quand une loi de décommunisation en Occident ?
guru
surtout que cette loi de décommunisation n’est rien comparée à notre épuration criminelle de 45 ni à l’Entnazifierung pratiquée en Allemagne après 45
à quand un Nuremberg du communisme ?
imaginez vous un PNF (Parti Na.i Français) qui oserait s’afficher publiquement comme le fait toujours le PCF ?