Extrait :
"[L]a lutte contre la corruption est un besoin autant qu’une vertu. La corruption est un mal qui a un coût. Son rejet est un bien et un avantage car l’abandon de pratiques corrompues ne peut qu’engendrer développement et bien-être. Il convient d’encourager l’honnêteté et de punir la corruption".
On sait combien la corruption paralyse économiquement les pays les moins avancés. Dans des pays plus développés, tels que le nôtre, il peut dénaturer le processus démocratique. L’appel du Conseil Justice et Paix à le combattre se heurte toutefois chez nous à l’indolence désabusée de l’électorat devant des affaires avérées de corruption – pour preuve, la réélection probable d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux dimanche.
Mais dénoncer la corruption dans les milieux politiques, autrement qu’en disant des généralités, est, pour les catholiques, un exercice délicat. Il est en effet possible (ce blog ne s’en prive pas) de relever et de combattre des propositions politiques erronnées, sans juger les personnes qui les professent; alors que dénoncer la corruption glisse presque inévitablement vers la mise en cause des personnes.
hb
Et alors que fait-on, on dénonce le crime ou on se tait et on devient complice.
Seulement, si on dénonce le crime, il faut être sur à 100% et on doit pouvoir le prouver.
En France la corruption est devenue un art de vivre.
Les sollicitations sont partout, à tous les niveaux.
Fonction publique et Privé, personne n’est épargné !
Et que doit-on d’abord réprimander: la corruption passive ou la corruption active.
Qui est le plus coupable?
Et si on met tous les corrompus en prisons, combien faudrait-il de nouvelles prisons?
Et ou commence la corruption?
Vaste, très vaste sujet !!
De tous temps la corruption à été l’affaire des républiques bananières.
Nous sommes donc devenus une république bananière….
henri
Est-ce une raison pour ne pas les dénoncer?
Si on en connait et qu’on ne les dénonce pas, on est complice. Donc tout aussi coupable.