Dans leur post "Que faire au 2e tour ?" (qu’on me pardonne de le citer), vos blogueurs ont distingué deux questions :
- …la question de principe (peut-on voter pour un candidat qui fait campagne sur le mépris d’un ou plusieurs points non négociables ?)
- …et la question tactique (si l’on considère que la question de principe reste ouverte, est-il plus opportun de voter pour ce candidat, ou de ne pas le faire ?).
Se situant sur ce plan tactique, un commentaire d’un lecteur du blog Le Conservateur plaidait pour l’abstention (ou, on présume, le vote blanc/nul) :
Si demain Sarkozy loupe l’Elysée de 2% et qu’il sait que ce manque vient du milieu pro-vie, croyez bien qu’il fera tout en 2012 pour gagner cet électorat qui lui aura fait défaut.
Le Conservateur lui répond :
[R]ien n’assure que l’abstention soit comprise et interprêtée correctement. Rappelez-vous le référendum sur le projet de constitution européenne. Les raisons fondatrices du non ont été si nombreuses que les messages ont été brouillés. Les médias, et donc le microcosme, n’ont retenu que l’exigence sociale.