Par Olivier Figueras :
"[P]rès des trois-quarts des décisions prises aujourd’hui par les Etats-membres de l’Union européenne sont, en réalité, décidées à Bruxelles. On a pu nous chanter, mercredi soir, d’admirables choses – notamment sur l’économie : des baisses de TVA, en veux-tu en voilà, etc. Que ne l’ont-ils fait, l’un et l’autre, lorsqu’ils étaient aux affaires ?
Que ne l’ont-ils fait ? La réponse est claire : la France ne peux prendre la plupart de ces décisions sans l’aval de Bruxelles. Elle a d’ailleurs été condamnée à plusieurs reprises pour l’avoir tenté. Il m’étonnerait fort que Ségolène Royal ne soit pas au courant. Quoique… Je suis sûr que Nicolas Sarkozy n’en ignore rien. D’autant plus sûr, qu’il a cru bon, pour justifier ses dires, de nous rappeler qu’il avait été patron de Bercy…
Entre erreurs et mensonges – il en est quelques autres… –, il y a de quoi être resté sur sa faim. Ou ses premières impressions."