Hier matin, Bruno Gollnisch a défendu l’action entreprise par le Front national dans la campagne, et mis en valeur les actions à venir. Le secrétaire général du FN a présenté l’argumentaire en quarante pages de la «campagne du deux fois non» du FN, l’affiche, les tracts, les autocollants, les fiches techniques. Le financement public de la campagne, annoncé la semaine dernière, a incité le FN à faire imprimer en outre un nouveau tract de six volets à 1,5 ou 2 millions d’exemplaires. Marine Le Pen entend toujours défendre les options du FN, d’où son intention de participer activement à la campagne du FN pour le non au référendum.
Le Non du FN porte sur "les valeurs, la souveraineté, l’identité, les libertés et a bien sûr un aspect économique et social" comme l’indiquait Carl Lang lors de sa conférence de presse de la semaine dernière. Bruno Gollnisch a par ailleurs répété que "la question de la Constitution et celle de l’adhésion de la Turquie sont liées, mettant ‘sa tête à couper’ qu’il n’y aura jamais de référendum sur l’adhésion de la Turquie", la seule façon pour les Français de manifester leur refus étant de voter NON le 29 mai prochain. D’autant que le gouvernement d’Ankara a été invité à signer l’acte final de la Constitution et que tout aussi significativement, le refus des euromondialistes de faire figurer toute référence aux racines chrétiennes de l’Europe dans le préambule de celle-ci prouve une volonté à plus ou moins long terme d’ouvrir l’adhésion à l’UE à des pays non européens.
De son côté, Bruno Mégret repart également en campagne.
