…mais uniquement s’il respire avant de mourir. C’est ce qui ressort du jugement rendu par la cour d’appel de Lyon dans "l’affaire Dewier" contre un chauffard accusé d’homicide involontaire d’un fœtus.
Le 23 juillet 2004, Valérie Dewier, enceinte de 7 mois, et son mari sont victimes d’un accident de la route. Valérie Dewier accouche en urgence, par césarienne, mais cela ne suffit pas pour sauver leur enfant. L’autopsie ayant révélé que les poumons s’étaient "défroissés", le chauffard est poursuivi pour homicide involontaire. En effet, selon une jurisprudence de 2001, l’enfant doit être né et avoir respiré pour être considéré comme une personne. Jugé par le tribunal correctionnel de Belley, le chauffard est condamné, le 22 juin 2006, à un an de prison avec sursis. Jean-Charles et Valérie Dewier font appel et viennent donc d’obtenir gain de cause : 2 ans de prison dont 4 mois fermes.
Mais le couple continue à se battre pour tous les parents dont l’enfant, décédé in utero par la faute d’un tiers, n’aurait pas respiré et dont la mort ne serait donc pas prise en compte par la justice. Ils ont créé une association "Pour Naomie, le droit à l’existence" pour "une prise de conscience du monde politique pour combler le vide juridique qui aboutit à la non-pénalisation du décès accidentel d’un fœtus", qui n’a pas respiré.
claire
Respirez, les petits,, respirez!!!
Sancenay
Un bel exemple de charité de la part de ces parents braves.