Interrogé sur les racines chrétiennes de l’Europe, Nicolas Sarkozy affirme :
"La question de savoir si Dieu doit être dans la Constitution européenne ne se pose plus puisqu’il n’y a pas de Constitution. Donc, on ne va pas se battre là-dessus."
Pourtant, on peut lire en point 6 de son programme :
"J’ai proposé à nos partenaires un traité simplifié, limité aux questions institutionnelles que nul n’a contestées pendant la campagne référendaire, afin que l’Europe se dote rapidement des moyens de fonctionner efficacement à 27 États membres. La question de la réécriture d’un texte plus global, scellant la dimension fondamentalement politique de l’Europe, se posera dans un second temps."
Le traité simplifié serait adopté par le Parlement avant la fin de l’année. Comment peut-il affirmer que cette question ne se pose plus ?
foutage de gueule
“La question de savoir si Dieu doit être dans la Constitution européenne ne se pose plus puisqu’il n’y a pas de Constitution. Donc, on ne va pas se battre là-dessus.”
cher nicolae !
Pourtant la question de l’islam se pose dans le paysage “cultuel français” ! La preuve vous avez bien voulu initier et mettre en place le cfcm qui héberge l’uoif qui a “beaucoup regretté” votre absence à leur “convocation annuelle” ! Vous avez peut-être bien fait de mettre fin à ces liaisions dangereuses !
Olivier
Sarkozy est tout simplement le Roi des menteurs (prince du mensonge?).
Son ambition démesurée, sa vantardise et so égo sans égaux, sa propension à dire bleu pour draguer les électeurs puis à faire rouge (CFCM, droit de vote aux étrangers, discrimination positive, etc.) donnent la nausée.
Son comportement, à l’opposé du juste et du bien, laisse peut de place au doute pour un chrétien.
Qu’en pense au fait sa femme Cécilia? Sarko “très chrétien?”…au secours!
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2007/04/18/et-cecilia.html
Maurice B.
On n’en peut plus, arrêtez : Sarkozy est une VRP multi cartes, et c’est possiblement le prochain président.
C’est un homme d’une vulgarité rare, et d’une bassesse d’inspiration remarquable. Ce qu’on excuse et dont on rit sur les marchés devant les bonimenteurs vendeurs de presse-purée à pédales, ou de ciseaux à trois lames, on ne peut l’admettre pour un chef d’état, celui de la France bi millénaire.
Il suffit d’écouter cette video http://www.dailymotion.com/video/x1qrwx_sarkozy-explosif
pour comprendre combien ce personnage constitue une régression évidente dans le paysage politique : c’est le berlusconi français, c’est à dire un homme au tempérament dominateur et autoritaire, ce qui fait croire qu’il est de droite, mais qui adopte toutes les postures possibles pour se faire élire, et qui élu, faute de principes directeurs, navigue à vue.
Berlusconi n’a rien construit de durable à droite en Italie, il a même déconsidéré les idées de droite auprès du petit peuple de gauche qui avait voté pour lui, et il a favorisé le retour politique de la gauche, mais aussi et surtout le retour intellectuel de la gauche.
En Italie, le poids de l’Eglise, et la fermeté de Benoit XVI et de tous les évêques a fait barrage au pire de ce que voulait faire voter PRODI, tandis que la droite est à terre.
Mais en France, Sarkozy élu, ce sera aun mélange de césaro-guignol permanent, une succession de coups médiatiques contradictoires, à l’image de sa campagne. Et il n’y aura aucun contrepoids à droite, puisqu’il refuse toute instillation même minime de proportionnelle. Comme Berlusconi, il veut régner seul, être seul en scène, comme le chanteur qu’il a rêvé d’être dans son adolescence, ce que, ne pouvant être, il a remplacé par l’ivresse de la politique. (Voir le livre de Catherine Nay)
Sarkozy, sur la Constitution européenne, c’est un produit de la gauche, dans un emlballage imprimé de motifs de droite.
Le problème des Français s’il est élu, c’est qu’il se rendront compte trop tard de la vraie nature de la marchandise : après son échec, ce sera la porte ouverte à la gauche la plus extrême, qui parvient déjà avec ses 6 candidats, à tenir prisonnière Ségolène Royal.
Après le passage de Sarkozy, nous aurons pire : alors que quelques réformettes de droite seulement seront passées sur la gestion du secondaire, sur l’essentiel, le programme de la gauche aura été appliqué.
Catholiques de l'UMP
la question ne se pose plus car, comme l’a toujours dit Nicolas Sarkozy, ce traité ne sera pas une Consitution mais une réforme de fonctionnement de l’UE. Plus tard il faudra donner à l’Europe une constitution, c’est à dire un texte qui rassemble le peuple européen autour de valeurs communes.
Pascal G.
@ catholiques de l’UMP
Je ne sais ce que j’admire le plus de votre courage militant, ou de votre naîveté politique : les régles institutionnelles qu’ évoque N. Sarkozy, ce qui est plus que de simples règles de fonctionnement, fixeront l’autonomie de chaque pays et son degré de soumission à une Commission incontrôlée et de plus en plus incontrôlable.
Comme catholiques, vous, nous, ne devons pas admettre que l’UE statue sur une uniformisation de l’avortement, divorce, propagande contraceptive, mariage homo, expériences sur les embryons, euthanasie, etc…., alors qu’elle laisse de côté la famille, la démographie, les valeurs morales communes, l’explosion de la pornographie et de la prostitution, la gouvernance éthique, la transparence et le contrôle démocratique, le pouvoir des usagers et des actionnaires, et a refusé de reconnaitre l’héritage civisationnel chrétien.
Comment croyez vous être utiles à l’UMP, utiles en tant que catholiques ? Ne pensez vous pas être une sorte d’arôme catholique artificiel, permettant de masquer un programme d’ersatz de tous les principes qui ont fondé l’Europe et la France, ces points non négociables exigés comme critères de jugement, et dont N. Sarkozy s’est considérablement éloigné.
Et que la CE puis l’UE combattent et détruisent sans relâche depuis 40 ans.
Ce n’est pas une interview dans Famille Chrétienne qui fera du programme de M. Sarkozy une programme moralement acceptable pour les catholiques : les catholiques français commencent à comprendre que l’état républicain développe une idéologie anti chrétienne, sous couvert d’un laîcisme faussement neutre, et que l’UE lui a emboité le pas. D’où une conscience aigue de leurs devoirs, particulièrement en matière électorale, qui les rend mieux armés et plus attentifs que vous à voir reconnaître leurs exigences morales et civiques.