Philippe Edel, directeur des Cahiers Lituaniens présente les déportations soviétiques en Lituanie :
Le 23 août 1939, l’Allemagne national-socialiste et la Russie soviétique signent un « pacte de non-agression », (…) véritable déclencheur de la Seconde Guerre mondiale. Il contient en effet plusieurs clauses secrètes, par lesquels les signataires se partagent des zones d’influence sur les pays qui se trouvent entre eux, dont la Pologne et les Etats baltes. Après l’attaque et le partage de la Pologne entre les deux Etats totalitaires à l’automne 1939, l’Armée rouge envahit la Lituanie en juin 1940. (…) Commence alors la politique de soviétisation du pays, de terreur et d’extermination de sa population.
En 13 ans, de 1940 – début de l’épuration soviétique en Lituanie – à 1953 – fin de la guerre de résistance contre le pouvoir soviétique –, la Lituanie perd près de 30 % de sa population."
Rappel inutile ? Pas si sûr quand on lit dans L’Express que pour certains analystes (dont Jacques Attali), la pensée de Karl Marx "reste percutante, et même résolument moderne". Il lui attribue la paternité de la mondialisation présente :
"illustration de la modernité de sa vision : le capitalisme ne disparaîtrait, estimait-il, que lorsqu’il se serait transformé en force planétaire, globale, que l’ensemble de la classe ouvrière en serait partie prenante, que les nations s’effaceraient, que la technologie serait en mesure de faire disparaître l’effort et de créer la gratuité. Il a cité la Chine et l’Inde comme acteurs potentiels du capitalisme. Il a dit, aussi, que le protectionnisme était une erreur, la liberté des échanges une condition du progrès. Pour Marx, le capitalisme devait être mondial avant que le socialisme ne soit envisageable."
Effectivement, la mondialisation est issue d’une idéologie révolutionnaire qui a produit en son temps l’Union soviétique.
Leonhard
Au sujet de la Lituanie, l’aide à l’église en détresse(AED) avait publié le livre “Un sourire au goulag” de Nijolé Sadùnaité.