Le Figaro nous révèle qu’au Laos, l’extermination communiste est toujours d’actualité. "Piégés depuis trente ans dans les montagnes du nord du Laos, pourchassés par les troupes gouvernementales, les Hmongs, des montagnards qui furent utilisés tour à tour par les Français puis par la CIA contre les maquis communistes pendant les deux guerres d’Indochine, vivent leurs dernières heures."
"Les familles ont été séparées et enfermées durant deux mois dans des cellules bétonnées. «Aucun contact avec l’extérieur, deux portions de riz infect par jour, les pleurs des enfants affamés toute la journée, des interrogatoires interminables», résume" une victime. "Quand ils ont pris le pouvoir en 1975, les communistes du Pathet lao ont juré qu’ils «dénicheraient les complices des Américains et leurs familles» et qu’«ils les anéantiraient». "En moins de dix ans, la moitié des quarante mille hommes de cette armée de l’ombre ont péri." "Aujourd’hui, ils ne sont plus que 14 000. (…). Après des années d’errance, sans munitions, le ventre vide, ils ne rêvent plus de renverser le régime communiste mais simplement de sauver leur peau."
Nous apprenons aussi que, avec nos impôts, "Bruxelles est le plus grand bailleur de fonds du Laos", alors que "les agences onusiennes et les organisations humanitaires n’ont pas réussi à obtenir l’autorisation d’accéder jusqu’à eux" (les victimes).
Au-delà du massacre perpétré par les communistes, on peut légitimement s’interroger sur la raison qui pousse nos eurocrates à aider ce pays sans contrepartie pour la ‘démocratie’. A moins que, justement, ils soient très peu démocrates…
Anonyme
Bonjour,
D’abord un grand merci pour le travail précieux, pertinent et nécessaire que l’équipe du Salon beige réalise au jour le jour.
Ensuite, j’appelle à votre attention une interview très intéressante d’Alain Finkelkraut diffusée sur le site du Figaro (http://www.lefigaro.fr/debats/20051115.FIG0096.html) et qui contraste de manière bienfaisante avec le sirop que l’on nous sert actuellement dans les médias quant aux émeutes.
Bonne continuation !
Woland
Quand je pense que dans les diners en ville il y a toujours des imbéciles pour nous expliquer que le communisme est une belle et grande idée jamais mise à éxécution…