La journée, célébrée hier, était cette année consacrée à "la famille migrante". Le thème a été développé par le message de Benoît XVI :
Nombreuses sont les difficultés que rencontre la famille du migrant. L’éloignement de ses membres entre eux et l’impossibilité de se réunir sont souvent des occasions de rupture des liens d’origine. De nouveaux rapports s’instaurent et de nouvelles affections naissent ; on oublie le passé et ses devoirs, soumis à dure épreuve par l’éloignement et la solitude.
Ce passage rappelle les paroles de Jean-Paul II au Congrès mondial sur les migrations de 1985, décrivant l’immigration comme un "mal, parfois nécessaire."
Le Pape rappelle que la famille immigrée a des droits – en filigrane, celui au regroupement familial (ce qui exclut l’organisation d’une immigration de "travail", telle que l’ "immigration choisie"):
La valeur de la famille est […] reconnue pour ce qui est de l’émigration, phénomène désormais structurel de nos sociétés.
Et bien sûr, autre constate de l’enseignement de l’Eglise, le message rappelle les devoirs des migrants vis-à-vis du pays d’accueil :
Il faut d’autre part demander aux réfugiés de cultiver une attitude ouverte et positive à l’égard de la société qui les accueille, en conservant une disponibilité active vis-à-vis des propositions de participation visant à construire ensemble une communauté intégrée qui soit la “ maison commune ” de tous.