Le Monde titre que la loi de 2001 contre les discriminations au travail "n’a pas l’effet escompté" : bien que la charge de la preuve repose maintenant sur l’employeur, le nombre de plaintes pour discrimination (origine, sexe, appartenance syndicale, orientation sexuelle, apparence physique,patronyme, âge) n’aurait pas considérablement augmenté. Cela semblerait donc être plutôt une bonne nouvelle : le quotidien note que "les opposants à la loi avaient prédit un ‘engorgement des tribunaux’ ", et que ce dernier n’aurait pas eu lieu.
Une bonne nouvelle ? Pas pour le Ministère du travail, qui veut au contraire bien plus de plaintes et de procès.
La loi "n’est pas assez connue", affirme Patrick Aubert, du ministère du travail (Direction des populations et migrations). Alors que se tient, mardi 9 mai, une nouvelle réunion des partenaires sociaux sur la "diversité" au travail, Patrick Aubert estime essentiel de "sensibiliser syndicats, associations, conseillers prud’homaux, barreaux, pour que tous s’emparent de cette loi". La Haute autorité de lutte contre les discriminations, récemment mise en place, devrait, rappelle-t-il, jouer un rôle en ce sens.
On est rassurés.
Fasha
Les mots sont différents mais le style est très “Comité de Salut Public”. Nous voila retournant à grands pas vers la Terreur.
Leonhard
Incroyable!
Le problème n’est pas le chomage mais le fait que celui-ci touche particulierement les etrangers.
De la à dire que la faute du chomage est le racisme.
L’autre fois a l’ANPE une conseillere ma fait remarquer que j’avais encore de la chance car je suis francais d’origine.
Je pense que la lutte contre le racisme va completement eclipsé le probleme du chomage