L’Express consacre un dossier au goulag dont on ne parle jamais.
Mario Chanes de Armas, âgé de 80 ans, recroquevillé dans un fauteuil roulant, rongé par la maladie d’Alzheimer, sa détention fut plus longue que celle de Nelson Mandela ! Un voyage de 30 ans dans les ténèbres. Tortures, travaux forcés, privations, isolement. Et pas un seul jour de remise de peine. Au cours des 8 premières années de la révolution cubaine, de 1959 à 1966, 15000 personnes sont embastillées en raison de leurs convictions politiques (selon une estimation basse, de 1959 à aujourd’hui, au moins 100 000 personnes ont été jetées en prison, pour une nuit ou 30 ans).
Dans le pénitencier est mis en œuvre un programme de travaux forcés inhumain. Dans une chaleur suffocante, les bagnards cassent du marbre dans des carrières ou travaillent aux champs sous le contrôle de gardes-chiourmes d’une sauvagerie inouïe. Ils insultent, cognent, blessent et tuent à coups de baïonnette ou de fusil. Hier comme aujourd’hui, la torture appartient au quotidien des prisonniers d’opinion cubains. Souvent, elle revêt un caractère scatologique, comme l’obligation de passer des heures plongés dans la fosse septique. Mais les variantes sont innombrables, depuis les repas archisalés (servis sans eau) jusqu’à l’isolement dans des celdas de castigo (cellules de punition), des cachots infestés de cafards. Le sort réservé aux femmes prisonnières de Castro n’est pas moins effrayant. Ana Rodriguez a passé 19 années derrière les barreaux en compagnie de rats, de grenouilles, de moustiques.
En exil forcé depuis leur libération, ils n’ont qu’un regret : celui d’être passés directement des cachots cubains aux oubliettes de l’Histoire. «Le monde n’a pas voulu nous écouter, regrette Ana Rodriguez. Tant de gens veulent croire qu’il existe un monde rêvé, idéal, mythique, nommé Cuba… A la sortie de mon livre (Diary of a Survivor. Nineteen Years in a Cuban Women’s Prison.), j’ai donné plusieurs conférences dans des universités américaines. Il s’est trouvé des enseignants et des élèves pour m’insulter et mettre en doute ma parole…».
Michel Janva (merci à PG)
vigi98
Comment, en 2006, peut-on encore douter de l’horreur intrinsèque du communisme ? Le pire est que ce phénomène est le plus répandu dans les milieux dits intellectuels !
Comme disait mon boulanger de montagne, “c’est bien la peine d’avoir fait autant d’études pour être aussi couillon !”
Denis Merlin
Il faut avoir lu aussi le témoignage d’Armando Vallaradès paru il y a quelques années.
Ce militant catholique a été enfermé et torturé sans autre prétexte que sa militance catholique et cela pendant des années. Il n’avait pu être libéré que par la ténacité de sa femme qui avait soulevé le monde entier pour lui. Ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir épousé une femme exceptionnelle, avaient une autre histoire… sans “happy end”.
Les tortionnaires cubains s’étaient mis à l’école des soviétiques. Il ne se trouvait pas dans l’île de gens suffisamment dépravés pour pratiquer les tortures. Preuve que Battista n’était pas le monstre que l’on prétendait.
Entre autre choses insoutenable, les tortionnaires avaient une prédilection pour les excréments qu’ils projetaient d’un seau sur la figure de la victime… Ce qui n’était (n’est ?) que le début de la séance.
jp
Ce que j’écrivais hier à propos des communistes en Hongrie est bien sûr encore plus valable aujourd’hui pour Cuba puisque le régime criminel de Castro et consorts a plongé le pays depuis près de 50 ans dans la plus glauque des dictatures communistes.
Mais le grand J.Lang et tant d’autres bobos y passent leurs vacances, et aussi de braves gens qui ne soupçonnent pas l’enfer si près des belles plages où ils se baignent.
Les marchands de vacances et la presse sont aussi bien coupables, et complices.
Charlotte Corday
Mais en France aussi nous avons eu jusqu’à récemment des camps de concentration, non ? J’ai entendu la semaine dernière sur Radio Courtoisie une rediffusion d’une interview de Jean Ferré, qui citait un (voire deux) centres qui visiblement n’avaient rien à envier à ceux de Cuba. Ai-je mal entendu ?”
le chacal
En allant en vacances dans ce genre de pays, on cautionne les atrocitées qui sont détaillées dans l’article.
L'ami du laissez-faire
THE REAL CUBA
http://therealcuba.com/Page10.htm