Dans un éditorial signé de son président, le journal faiseur de l’opinion publique s’affranchit des idées et simplifie au maximum l’élection présidentielle :
"il y a dans l’offre politique disponible deux options : celle de Nicolas Sarkozy, se réclamant de la droite et de la majorité sortante, [et celle de ] Ségolène Royal […].
Traditionnellement, dans un scrutin présidentiel, l’adage veut qu’au premier tour on choisisse et qu’au second on élimine. Cette fois, il faut éliminer au premier tour pour être sûr de pouvoir choisir au second. En dépit des confusions qui ont parasité la campagne, le seul projet qui s’oppose à celui de Nicolas Sarkozy et qui s’appuie sur une force politique capable de gouverner est celui de Ségolène Royal."
Bienvenue dans Le Monde de la pensée unique.
david
ouf ! je ne suis pas abonné !
jp
Comment, le Monde, grand défenseur de la démocratie et juge suprême du bien et du mal serait à gauche et non pas impartial???????
J’en reste abasourdi.
Heureusement que depuis exactement 39 ans, en 1968, j’ai décidé une fois pour toute de ne plus acheter cette feuille prétentieuse, dont on peut parfaitement se passer, contrairement à ce que me disaient mes preofesseurs.
Elaine
Peut-être que je me trompe mais il me semble que Le Monde a toujours donné des consignes de vote, de manière plus ou moins flagrante. Il me semble qu’il est juste… fidèle à sa réputation.
Paul-Emic
l’Immonde donnait Balladur vainqueur. Ce journal prend ses désirs pour des réalités.
david
pour envoyer des mails de protestation [email protected]
le message :
http://chretiendanslacite.hautetfort.com/archive/2007/04/18/reactions-des-blogueurs-catholiques-contre-l-article-de-gilb.html
Hérisson
Cher Monde,
dans un grand élan de ferveur démocratique votre président s’est fait le désagréable honneur de nous insuffler la bonne parole en nous disant pour qui nous devions voter, ce qui est fort aimable et nous permet de sortir de ce stade de pré-adolescence par le haut – comme il convient – en nous aidant à toujours mieux discerner ce qu’il convient de penser : sachez le je vous en suis très reconnaissant.
Néanmoins il semble que les merveilleux conseils qui sans relâche nous tirent vers les cîmes inexplorées de la perfection politique aient sur notre pays comme une certaine apparence de raté et de décalage à tel point que la question se pose hardiment : qui de votre redaction ou du peuple est il le plus démocratique ? Je ne doute pas que cela soit vous : c’est presque le postulat implicite de départ de toute démonstration bien menées dans vos colonnes… Pourtant dans une vision cauchemardesques déjà plusieurs fois répétée et qui semble se préparer à resurgir dans votre sombre nuit, il semble que parfois le peuples en décide autrement, ce n’est que populisme me direz vous, mais peut être que dans le temps cela fut les terribles conséquences de cette si aimée démocratie que vous chérissez tant…
Dormez bien car Dimanche la nuit sera plus pénible.
Je vous prie d’agréer cher Quotidien de révérence, l’expression ingrate de mes respectueux sentiments