351 corps d’enfants à naître et morts-nés ont été découverts à l’Hôpital Saint-Vincent de Paul, à Paris. Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, s’en émeut à juste titre.
Mais il ne s’agit pas d’un simple dysfonctionnement, d’une simple bavure : il s’agit d’un symptôme du mépris des institutions pour les cadavres d’enfants à naître.
La reconnaissance de la dignité, sinon des foetus, au moins de leur dépouille semble faire l’objet d’une avancée, quoique très modeste. N’hésitons pas à écrire au Premier ministre pour l’encourager dans ce sens.
PS : Même mal, autre symptome : un "artiste" chinois prétend avoir utilisé (attention, photo) une tête de foetus dans une de ses "oeuvres." On espère pour lui qu’il s’agit d’une provocation mensongère. L’AFP, au stade terminal de l’aveuglement moral, ose écrire que "les artistes chinois, enjoints avant tout de servir le Parti communiste, n’ont commencé à briser les tabous que trois ans après la mort de Mao Tsé-Toung."