Jeudi prochain, le Parlement du Nicaragua sera appelé à modifier le code pénal du pays afin d’abroger ses dispositions qui depuis 1970 autorisent l’avortement dit thérapeutique en cas d’accord de 3 médecins. En fait, il s’agit des cas de danger de mort pour la mère, de malformation foetale, viol et inceste. Le président du Nicaragua et la majorité de la classe politique se montrent favorables à la repénalisation totale de l’avortement.
C’est la mobilisation de l’Eglise catholique au Nicaragua qui a abouti à ce projet de réforme législative. Coopérant pour l’occasion avec les évangélistes, la hiérarchie catholique a appelé à manifester le 6 octobre dernier : lors d’une marche de la cathédrale de Managua jusqu’au Parlement, 290000 signatures (pour une population de 5,1 millions d’habitants) ont été remises aux députés.
Que cela nous serve d’exemple.
Louison
Qui sera condamné ? La femme ? Pour avoir refusé de se sacrifier dans le cas de l’avortement thérapeutique (lorsqu’elle risque de mourir en donnant naissance à un enfant non viable) ?
Michel Janva
Non, visiblement ce seront les médecins.
henri
Vive le Nicaragua !
Qu’attend la C.E.F pour utiliser les mêmes méthodes ?
Et s’il faut coopérer avec les évangélistes ou d’autres sectes protestantes, pour arriver au but recherché, n’hésitons pas à le faire.
Je ne suis pas surpris, que la peine de mort ait été abolie en France.
Sinon tous les avorteurs, qui ne sont que des criminels en série, seraient tous condamnés à mort !
La loi du talion s’applique-t-elle aux avorteurs?
Si oui le problème sera vite résolu!