Alors qu’ils n’étaient que trois parlementaires UMP à avoir osé transgresser l’autorité présidentielle en appellant à voter NON à la Constitution en début de campagne, ils sont maintenant QUINZE. Le jour même de la dernière déclaration de Jacques Chirac aux Français, ils publient une déclaration pour un non d’espérance. Ils sont soutenus par plus d’une centaine d’élus locaux.
" Il est étonnant que nos amis européens viennent expliquer au peuple français ce qu’il conviendrait de voter, eux qui n’ont pas eu le courage de laisser leur peuple s’exprimer ou quand ils l’ont fait n’ont rassemblé qu’un tiers des inscrits pour le oui ! Nous nous prononçons pour le non, car nous voulons que le peuple français prenne réellement en main son destin, car nous pensons qu’il ne peut s’en remettre à d’autres pour fixer le cap de son avenir (…). Car nous croyons que c’est en nous-mêmes et par nous- mêmes que seront trouvées l’énergie et l’imagination indispensables à nos propres réformes. Le non n’est pas un arrêt à la construction de l’Europe Unie, il est un non à la dérive bureaucratique, à la régression sociale et à l’affaiblissement de la puissance européenne. Qu’on le veuille ou non, l’expression du 29 mai sera fondatrice d’une autre Europe. Une Europe aux frontières délimitées, une Europe assise sur la légitimité démocratique des nations, une Europe renouant avec un pacte de croissance au service de l’Homme, une Europe indépendante."
D’après Nicolas Dupont-Aignan, beaucoup plus d’élus UMP, de l’ordre de 40%, voteront non dimanche.