Dominique Galouzeau de Villepin est né le 14 novembre 1953 à Rabat au Maroc. En mai 1968, à quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas. Il rentre ensuite en France et étudie à Sciences-po Paris. Il entre en 1977 au RPR et devient un an plus tard élève de l’ENA. Il entame ensuite sa carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères.
Entre 1993 et 1995, il a été directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, puis de 1995 à 2002, il fut secrétaire général de la présidence de la République. C’est donc un très proche de Chirac.
Il a été, en 1997, à l’origine de la décision de dissolution de l’Assemblée, avec le succès que l’on connait. Certains considèrent cette dissolution comme positive puisqu’elle a permis à long terme la réélection de Chirac en 2002, la gauche au pouvoir s’étant rendue impopulaire. Entre mai 2002 et mars 2004, il a été ministre des Affaires étrangères, et ensuite, ministre de l’Intérieur.
Comme le lui a fait cruellement sentir Sarkozy, il n’a jamais été candidat à une élection. C’est un parfait technocrate, emblématique d’une élite loin du peuple. Pour Mélenchon, sénateur PS de l’Essonne : "Jacques Chirac a choisi la logique de bunkerisation du pouvoir. Isolé face au peuple français qui vient de voter non massivement, isolé en Europe face à des partenaires qui ne le prennent plus au sérieux, le voilà dorénavant isolé dans son propre camp. Un tel contexte conduit au chaos à brève échéance."
17h40 : Ministre des Affaires étrangères durant le débat sur la reconnaissance de l’héritage chrétien dans le projet de traité constitutionnel européen, il reçut son homologue du Saint-Siège, Mgr Jean-Louis Tauran, pour lui expliquer, selon lui, le manque d’intérêt de la question.