Si les Français votent non au référendum sur la Constution européenne, ce sera la fin de l’Europe (pourquoi pas la fin du monde aussi ?) : l’Europe repartirait en arrière selon Giscard, on pourrait perdre la monnaie unique selon Strauss-Kahn, ce serait un échec pour la France selon Hollande. Bref, les arguments en faveur du oui sont tellement inexistants que ses partisans évoquent les risques de crises, voire de chaos, qui seraient la conséquence d’un refus. Yves Daoudal pense que, au contraire, le non favoriserait la place de la France, qui serait au premier rang pour redéfinir une Europe respectueuse des nations.