Ce matin, Benoît XVI a reçu les lettres de créances du nouvel Ambassadeur d’Autriche, auquel il a rappelé d’abord la longue et fructueuse histoire commune entre son pays et le Saint-Siège :
"Chacun de son point de vue l’Eglise et l’Etat se préoccupent du bien de l’individu…dont l’intérêt et la dignité ne devraient jamais être soumis à la facilité, à l’utilitaire et à la stricte productivité".
"Parmi ces intérêts communs, il y a l’Europe et son processus d’unification. Nulle part plus qu’en Europe l’histoire et la culture sont empreintes de christianisme. Le niveau national comme le régional, là où la plupart des citoyens enracinent leur identité, sont de plus en plus compris dans un espace continental, dans une Europe qui devient la patrie commune".
"Dans les débats autours de l’élargissement [comprendre la Turquie, NDMJ] et de la constitution européenne, la question de l’identité et des fondements spirituels de l’Union revient sans cesse à la surface. Les plus profondes sources d’une construction européenne solide sont des convictions communes, les valeurs de l’histoire et de la tradition chrétienne et humaniste du continent".
Marc
Comment ? Le Pape ne sait-il pas que, grâce à M. Chirac, nous avons appris que les racines de l’Europe sont autant musulmanes que chrétiennes.
Mode humour noir terminé.