Dans un entretien, l’évêque de Namur en Belgique dénonce en vrac l’euthanasie "inutile", l’avortement "loi antidémocratique". Mgr Léonard condamne l’homosexualité, le mariage des homosexuels et l’adoption dans ces couples-là. Enfin, face au SIDA, le préservatif n’est pas la solution. Il est poreux, perméable au virus.
Michel Janva (via Bafweb)
gjtg
Au sujet du mariage gay et de l’homoparentalité.
Le langage.
L’on a pris l’habitude depuis une douzaine d’années d’utiliser les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité à tel point que personne ne parle plus de sexualité normale ou de sexualité déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme «normal» quand il s’applique à la sexualité ne tolérant pas que l’on puisse porter un jugement de valeur sur les comportements sexuels et donc réfléchir sur la sexualité et notamment sur le mariage gay et l’homoparentalité.
A titre supplémentaire le terme “couple” s’est imposé pour les homosexuels alors que le mot “paire” s’applique mieux à la vie en commun de deux personnes de sexe identique. Le fait que le couple et la paire unissent chacun deux êtres ne justifie pas que l’on use du même terme, entraînant de ce fait la fusion entre ces notions.
La loi et le mariage.
Un homme et une femme créent une micro-société pouvant prospérer ce qui n’est pas le cas pour deux hommes ou deux femmes. De là des droits spéciaux qui s’appliquent au couple, dont le mariage.
Celui-ci n’est pas créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. C’est là affaires privées. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non.
Le mariage consacre l’alliance d’un homme et d’une femme et reconnaît qu’un enfant a droit à un père et une mère.
La loi ne peut pas traiter de cas spécifiques, comme par exemple la règle à appliquer si un couple est stérile. Ce cas doit être traité par la jurisprudence chargée d’appliquer le principe général aux cas personnels. Sauf à s’immiscer dans la vie privée le législateur ne peut décider que par mesure générale ; il ne peut que constater que l’hétérosexualité ouvre sur la transmission de la vie alors que l’homosexualité ne peut servir de fondement au développement de la société. De ce fait, il n’y a pas égalité entre ces comportements et les mêmes règles de droit, celles en particulier relatives au mariage n’ont pas à s’y appliquer.
Le mariage ne crée pas de discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. C’est leur état qui leur interdit le mariage. Il n’a pas à modifier le mariage sous prétexte que les homosexuels ne peuvent y avoir accès. Cela d’autant plus qu’avec le mariage un tiers est concerné : l’enfant
L’enfant.
Le législateur, grâce au mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.
S’il est exact que des homosexuels ont la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité ou celle de création du mariage gay apparaît inintelligible. S’agissant d’homosexuels cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Si l’on autorise l’adoption d’un enfant par deux hommes ou deux femmes, on ne voit pas pourquoi l’on refuserait un cadre juridique à 2 hommes et 3 femmes qui souhaiteraient élever un enfant ensemble.
Une fraction du lobby homosexuel semble souhaiter utiliser la ressemblance entre le couple avec enfant et deux homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes de reconnaissance juridique de l’homoparentalité, de la biparentalité, d’accès au mariage et à l’adoption, peuvent apparaître comme destinées à parfaire une politique destinée à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
De même les maltraitances à enfants doivent être sanctionnées et si des parents sont indignes leurs enfants mis dans une famille d’adoption normalement composée d’un père et d’une mère. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seront mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste de l’homoparentalité.
Quant à l’adoption par un célibataire elle existe de manière traditionnelle pour que des enfants puissent être adoptés par leur oncle ou leur tante célibataire lorsqu’ils ont perdu leurs parents. Le principe a été depuis dévoyé par le droit. C’est au législateur de prendre les dispositions pour que soit respecté l’esprit initial de ce cas d’adoption.
Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’union d’un homme et d’une femme car cette union est vitale pour son avenir.
La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel. Le législateur, par exemple, n’a pas à reconnaître la polygamie sous prétexte que certains hommes ont une maîtresse. Créer une règle par individu et par situation entraînerait la disparition de la notion même de droit.
L’homosexualité a toujours existé. Elle est acceptée au nom de la liberté individuelle. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.
Pro-V.
Tout à fait d’accord avec l’excellent commentaire ci-dessus. Vous devriez le poster sur le blog de CVanneste et venir le soutenir de temps en temps…