L’intellectuel catholique new-yorkais s’en inquiète dans le numéro de mars de la revue First Things, partant de l’exemple du réchauffement climatique.
On perçoit une tendance croissante à refuser de débattre en déclarant que "le temps de la discussion est terminé". Et ce n’est pas vrai que pour le réchauffement. Soulevez une question à propos de la validité, scientifique ou philosophique, de la théorie darwinienne, et on vous répondra que "le temps de la discussion est terminé." […]
On dirait bien qu’il se développe un nouvel anti-intellectualisme. Le discours public vise de plus en plus non pas à rechercher la vérité, mais à mettre un terme à la discussion.
senex
Car voici “le temps des Bêtes” et le propre des Bêtes, c’est de ne pas penser…
senex
lire et relire” L’intelligence en péril” (De Corte)Pour ne pas mourir décervelés.
Jan
A noter, pour ceux d’entre nous qui sont anglophones, une vidéo britannique (diffusée sur Channel4) qui démonte le mythe de l’influence humaine sur un possible réchauffement climatique. Une argumentation scientifique et factuelle montre entre autres, que la corrélation entre le taux de CO2 athmosphérique et le dit réchauffement, est bien une relation de cause à effet: les variations de températures provoquent des variations de concentration en CO2, et non pas l’inverse comme on voudrait nous le faire croire. Outre l’aspect purement scientifique du problème, ce brillant exposé dénonce aussi l’exploitation politique de peurs ancestrales.
http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=9005566792811497638hl=en
arnaud
Je partage entièrement cet avis. Tout aujourd’hui incite à ne plus débattre en vérité…à part quelques blogs. Suivez mon regard ! Le pire c’est que meme en famille de nombreux sujets sont difficiles à aborder, tellement les médias ont pré-formarté nos réflexes.
Denis Merlin
L’émotion a remplacé le raisonnement.
Je voyais une émission de télévision. Le Pr. Escande, dermatologue, parlait de l’avortement. Il disait pour approuver l’autorisation de l’avortement, qu’il avait vu alors qu’il était étudiant en médecine des femmes arriver après un avortment clandestin et être curetées sans anesthésie, “pour leur apprendre”.
Quel rapport avec la licéité de l’avortement, son remboursement ? Aucun. Mais l’émotion créée, voudrait faire sentir que ceux qui sont contre la licéité de l’avortement et son remboursement par la société sont pour la “punition” des femmes par tous les moyens même illicites, sont des méchants anti-femmes. Le ton était violent, péremptoire, sans réplique.
C’est la dictature de l’émotion. Elle est quasi omniprésente.