L’Internationale passe désormais par l’Amérique latine. Le président de Bolivie, Evo Morales, a salué en Fidel Castro "le maître, le sage", à Caracas, il s’est joint "à la lutte anti-impérialiste et antilibérale" du président Chavez, à Brasilia, il a rappelé son admiration à l’égard de son "frère aîné", le président Lula da Silva, à Pékin, il a exprimé son "respect" pour Mao et proclamé son "alliance politique et idéologique" avec le régime communiste.
Le président bolivien va clairement appliquer une politique d’inspiration marxiste : "la question n’est pas la nationalisation des hydrocarbures, mais comment se passera cette nationalisation", précise l’ambassadeur du Brésil à La Paz. L’autre scandale, c’est que, outre Cuba, l’Union européenne, les Pays-Bas et l’Espagne ont promis de l’aider.
florent
Comme quoi, ça servait bien que la CIA se décarcasse dans les années 1970. Bah, dans une quarantaine d’années, ils se rendront compte.