Invité mardi soir à la télévision pour la première fois depuis son élection à la présidence de la Chambre le 29 avril, Bertinotti, ex-leader de Refondation communiste (PRC), s’est dit favorable au PACS, qui n’existe pas encore en Italie, et a jugé la position du pape :
"La réaction du pape est erronée, il ne voit pas que les unions de fait sont un enrichissement des valeurs qu’il défend, et dont il craint la destruction sous l’effet de la modernisation".
L’agence de la conférence épiscopale italienne SIR s’est étonnée que le dirigeant communiste prétende ainsi "donner des leçons au pape":
"Plutôt que d’utiliser la tribune de la télévision pour ‘dire quelque chose de gauche’ comme s’y attendaient peut-être ses électeurs, il s’en est pris à la famille, une des institutions les plus chères en Italie, jusque parmi le peuple de gauche".
Avvenire, le quotidien de la conférence épiscopale, a jugé que "ce n’est pas un bon début" et s’est indigné que Bertinotti ait voulu "corriger le pape" :
"L’Eglise est libre de son enseignement, sans les coups de bâton et les corrections de ligne prodigués par des maîtres autorisés mais improvisés".
L’épiscopat italien n’a pas manqué d’opposer les propos de Bertinotti, inspirés par "les idéologies radicales des siècles passés", au discours d’intronisation "équilibré" du nouveau président de la République, l’ancien communiste Napolitano, qui a déclaré que la famille représentait "la plus grande richesse de l’Italie".
Jean
Quel c** ce Bertinotti !C’est vrai que maintenant qu’elle est au pouvoir ,la gauche doit faire oublier ses promesses en détournant l’attention.
florent
Ouais, la même tentative d’infiltration de l’église ou de la morale chrétienne, tout comme Royale ou Chavez, mais pour l’instant face à Benoit XVI, c’est vent sur vent.