Le nouveau président polonais, Lech Kaczynski, est attendu demain 24 février à Paris. Espérons qu’il profite de cette visite pour réaffirmer ses positions sur l’Europe : il s’est prononcé pour l’enterrement du projet de Constitution et il pense que c’est l’Union européenne qui doit être au service des Etats, et non l’inverse.
Le président polonais à Paris
2 commentaires
Publier une réponse
Vous devez avoir un compte pour publier un commentaire
michel
Au mépris du NON massif du 29 mai, les dirigeants français et européens continuent
à faire la sourde oreille.
Ils refusent de construire l’autre Europe à laquelle les Français, comme les Européens, aspirent.
Une autre Europe est possible.
Szymański
Le Monde biaise l’information par un jeu de sémantique.
Le Monde évoque d’abord “la première visite bilatérale [de Kaczynski] dans une capitale de la vieille Europe”: comprendre l’Europe des 12 ou des 15, et dans ce cas, admettons, mais il aurait été plus honnête de parler de la veille Union Européenne.
Parce qu’ensuite, c’est la confusion: “Même si le président polonais a réservé son premier déplacement à l’étranger à Washington, la priorité donnée en Europe à Paris traduit un net regain des relations franco-polonaises.” Le Monde est à côté de la plaque. Le premier Etat dans lequel s’est rendu Kaczysnki – déplacement à l’étranger – c’est le Vatican. Ensuite il est allé aux Etats-Unis, puis en République Tchèque. Tiens, la République Tchèque et le Vatican ne sont donc plus en Europe? Maintenant Kaczynski vient à Paris, et il ne faut surtout pas donner de mauvaises idées aux lecteurs, en les informant du fruit de ces visites soigneusement ommises. Non, il vaut mieux parler de “l’alliance inquiétante avec les populistes et les intégristes catholiques pour gouverner la Pologne”.
J’aimerais pouvoir conseiller aux lecteurs du Monde.fr de venir s’informer sur le Salon Beige, mais c’est impossible. Pour laisser des commentaires sur lemonde.fr, il faut s’y abonner.