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Le relativisme philosophique profondément ancré au coeur des catholiques ?

Arton186160x128_2Dans son blog, Patrice de Plunkett évoque une réunion paroissale chargée de préparer des propositions à transmettre aux candidats à la présidentielle. Le témoignage du responsable de l’atelier "Famille" est stupéfiant :

"Le travail de notre atelier (…) s’est déroulé dans une ambiance houleuse. Des participants ont commencé par rejeter les conceptions de l’Eglise sur la famille et le respect de la vie, en assurant que la réalité sociale est très éloignée des grands mots. Le plus surprenant n’est pas que des membres de l’auditoire se soient opposés à une conception de la famille qu’on sait attaquée au sein même de l’Eglise : mais plutôt, que presque personne n’ait été en mesure de leur répondre (…)"

Patrice de Plunkett y voit avec justesse les méfaits d’un relativisme philosophique profondément ancré au coeur même des catholiques. Il rappelle l’importance de prendre en compte l’enseignement de l’Eglise et notamment "la doctrine sociale dont nous ne pouvons pas nous affranchir sans contredire notre foi et l’Evangile ! Doctrine qui nous laisse libre, ensuite, de choisir entre diverses options, en subordonnant toujours ce choix au respect de quelques biens supérieurs non négociables (…) Ils ne peuvent plus se contenter d’un vote centré sur les vieux réflexes des années 70, quand les enjeux moraux sont devenus si déterminants".

A l’approche des présidentielles, il s’agit là d’un simple appel à la cohérence. Cohérence qui consiste à ne pas considérer les points non négociables définis par Benoît XVI comme juste de "grands mots".

Philippe Carhon

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3 commentaires

  1. Les (jeunes) catholiques qui auraient été disposés a défendre le point de vue de l’Eglise se caractérisent peut être aussi par le manque d’enthousiasme pour des réunions paroissiales souvent dominées par des cathos d’une certaine époque.

  2. Il est certain que les réunions paroissiales et diocésaines sont dominés par des catholiques vieillissant aux idées fortement soixantuitardes nettement plus gauchistes que les jeunes (qui sont quand même en tres net déficit de formation) . Méfions nous car c’est à ces cathos qui sont l’Eglise d’hier qu’on fait voter dans les synodes et autres réunions les “reformes de stuctures” qui vont nettement retarder tout redressement : suppréssion des paroisses, mises en place d’EAP…Cela permet d’ecarter des décisions les prêtres les plus jeunes et de concentrer le pouvoir de décision dans la tranche d’age des soixantuitard ou de ceux qui partagent les mêmes idées .

  3. Nous aurions tous quelque chose à raconter de notre vie de paroisse sans doute. Dans la mienne nous avons été longtemps privés d’adoration eucharistique à cause d’une opposition farouche de certains membres de notre Eglise locale, laïcs et religieux. J’ai entendu un de ces membres qualifier l’adoration de paganisme.

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