C’est sous ce titre-citation que commence l’entretien d’Alain Finkielkraut réalisé par le mensuel La Nef de ce mois. Le philosophe, qui vient de publier Nous autres, modernes, analyse les failles de la modernité. Extraits :
"Notre époque se veut être celle d’une tolérance infinie, d’une ouverture à l’autre. (…) L’autre a été malmené, il va être réhabilité. L’autre, c’est le juif, c’est l’esclave, c’est le colonisé, c’est l’étranger, c’est la femme, c’est l’homosexuel. Et nous, nous allons tirer les leçons de l’histoire et donc proclamer l’ouverture radicale à l’autre. Et la condamnation non moins intransigeante de toutes les formes d’exclusion, l’antisémitisme, l’intolérance, la xénophobie, le racisme, la misogynie, l’homophobie. Belle résolution. Mais qui enferme le présent en lui-même. Refus de tout ethno-centrisme, sauf celui de l’époque. (…) Au moins pouvons-nous regarder le passé avec une certaine hauteur. (…) Et le présent, ainsi, se condamne à lui-même. Voilà la nouvelle forme de l’arrogance moderne."
"Le meilleur analyste de ce processus, c’est Tocqueville. Il montre, en effet, que la démocratie des modernes n’est pas simplement une forme de vivre ensemble, ni un régime politique, mais elle est un mouvement vers l’égalisation des conditions qui lui inspire, dit-il, ‘une terreur religieuse’." Ce dernier voyahit dans l’égalité deux tendances, "l’une peut ouvrir à tous le champ de la pensée, (…) mais l’autre est celle du nivellement et de l’uniformité. Cette égalité continuelle (…) risque fort de rendre toute hiérarchie inacceptable et de faire de la tolérance non pas l’une des valeurs, mais la valeur suprême."
"Le relativisme (…) conduit au (…) nihilisme effrayant du ‘tout est égal’ qui accompagne l’enlaidissement du monde." (…) "Moi et mes livres (…) je suis (…) face (…) à une laïcité qui n’est rien d’autre que la profanation ultime. Je suis avec les religieux contre les emportements de notre monde, contre la profanation de toutes choses."
Marc Bergerot
chers amis,
j’ignore qui est M.Mulot,mais je me demande si le terme “incompréhension” est bien approprié quant à sa contestation publique de la position du Magistère quant au risque , et à la prévention de celui-ci, de l’ homosexualité chez un séminariste.
Fût-ce par sentimentalisme, son discours rejoint tellement la propagande politiquement correcte dont on nous abreuve continûment qu’il me paraît pour le moins suspect.( que la Convention veuille bien me pardonner ce terme d’emprunt, certes un peu,autant qu’à dessein, polémique)
A l’heure ou devantl’effondrement de l’humanité sur le culte d’elle-même, ce , du moins en occident mais ,par également par riccochet ailleurs , et en particulier chez nos frères africains,il apparaît comme nécessaire que les hommes de bonne volonté,les catholiques en particuliers, dont l’enseignement , comme le rapelle le très sage Finkielkraut prédisposerait, au mininimum, à des réflexes conservatoires naturels, restent unis sur sur des notions intangibles que sont le beau , le bien, l’ordre naturel , qui en l’espèce invite particulièrement à écouter et à respecter la Vérité qui vient d’En-Haut.
Peu-t être pourriez-vous vous nous informer quant aux choix fondamentaux, de M.Mulot quant à ces données essientielles, ce qui nous permettrait de mieux appréhender sa position , et ainsi, mieux la qualifier.
Je vous en remercie par avance.
Bien amicalement
Marc Bergerot
Michel Janva
Monsieur,
Je crains que vous n’ayez pas mis votre commentaire au bon endroit…
ici ? http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2005/12/accs_au_sacerdo.html