Aux obsèques de Jean-Paul II, comme il est de tradition, le cardinal camerlingue a déposé dans le cercueil du pape défunt un Rogito, sorte de courte biographie officielle.
Yves Chiron (ici, et dans Présent d’aujourd’hui) remarque une chose étrange : alors que le texte original, en latin, parlait du rôle du Pape dans la "désagrégation des régimes communistes dans plusieurs pays", les traductions en vernaculaire n’évoquent plus que sa contribution à "la chute de certains régimes" (français, anglais).
Pour Chiron, "dans certains milieux du Vatican on n’ose toujours pas désigner les régimes communistes par leur nom."