Le Saint Calice de la Dernière Cène, conservé dans la cathédrale de Valence, en Espagne, que le pape vénérera aujourd’hui, fonde sa vraisemblance sur des indices archéologiques, historiques ainsi que sur des indices liés à la tradition de l’Eglise.
Une antique tradition corroborant le fondement archéologique du Calice indique que celui-ci passa de Jérusalem à Rome par l’intermédiaire de saint Pierre. C’est avec ce Calice que les premiers papes célébrèrent les mystères. Il aurait été apporté en Espagne, dans la région de Huesca, vers l’an 258, par saint Laurent, après le martyre du pape Sixte et avant son propre martyre, dans le souci de le préserver de la spoliation liée à la persécution contre l’Eglise décrétée par Valérien.
"Il est possible que le Christ ait célébré la Dernière Cène dans la maison de saint Marc" qui était comme "un secrétaire de saint Paul et de saint Pierre, avec lequel il semble que ce dernier se soit rendu à Rome", si bien "qu’il ne serait pas étrange que l’évangéliste ait conservé la coupe – une coupe de chez lui – dans lequel le Maître aurait consacré l’Eucharistie", et il ne serait pas étrange "qu’il l’ait remis à Pierre et ce dernier à Lin", puis à Clet, Clément et ainsi de suite (il s’agit des premiers papes).
On ne peut oublier que "le canon romain de la messe est élaboré à partir du rite utilisé par les papes des premiers siècles", poursuit le professeur Antuñano Alea. "Dans l’une de ses parties les plus anciennes, la formule de la consécration présente une légère variante avec les autres liturgie", affirmant : "de même, à la fin du repas, il prit cette coupe glorieuse entre ses mains très saintes…", "comme si elle semblait insister sur un calice particulier et concret : celui que le Seigneur aurait utilisé lors de la Dernière Cène".
L’itinéraire historique, bien documenté à partir de 1399, nous conduit à Valence où en 1915 le chapitre de la cathédrale décide de transformer l’ancienne salle du chapitre en chapelle du Saint Calice où celui-ci fut installé en la solennité de l’Epiphanie de 1916. Le professeur Salvador Antuñano rappelle que le 8 novembre 1982, lors de sa visite à Valence, le pape Jean-Paul II a célébré la messe avec le Saint Calice après avoir vénéré la relique dans la chapelle.
Glycéra
AC Emmerich parle, au récit de la scéne, d’une coupe que jésus aurait envoyé chercher. ELle en souligne l’aspect vénérable, et ce me semble, supposerait me^me que cela aurait été en relation avec Melchisédek. Ce qui évidemment est important, au moins dans la teneur précieuse de ce calice…
Savez-vous des documents sur ce sujet ?
Michel Janva
AC Emmerich :
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/CatherineEm/LaPassion/4ducalic.html
Landeau
Quelle joie de lire un tel article que la Foi et l’Esprit saint nous font sentir comme vrai et fortifiant.
DEO GRATIAS!
l'Omnivore Sobriquet
Et encore une bonne nouvelle.
Avec Landeau et vous tous…
Je serai à la messe demain.
(c’est rare, mais là s’en est trop!!!!)
La paroisse ? Saint Laurent.
Anonyme
Merci à Glycera de son appel à Catherine Emmerich.Les écrits de cette sainte religieuse sont un trèsor “incontournable”pour notre temps de ténèbres.A lire absolument en livre ou sur la toile.
sixtine
merci de tout coeur au salon beige de fortifier ainsi notre foi et de nous éclairer par la Vérité.
UDP
le conservateur
Un magnifique calice digne de vénération ne serait-ce que par respect de la tradition.
Mais sa facture composite alliant des techniques gothiques (pierres et perles montées en bates) et carolingiennes (entrelacs de bandeaux) en dénoncent l’origine présumée.
Si la coupelle et la base en pierre dure peuvent être antiques, peut on croire que le Christ aurait voulu utiliser un objet aussi précieux pour la Cène ?
Michel Janva
Et pourquoi pas justement ?
le conservateur
c’est vrai finalement, pourquoi pas
je suis bien de l’avis que rien n’est assez beau pour Dieu, les anciens l’avaient compris, nous l’avons trop vite oublié, nous autres modernes