Jean-Marie Le Pen s’est plaint auprès du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) de l’ostracisme médiatique dont souffre le FN. Mardi, une délégation frontiste (Bruno Gollnisch, Marine Le Pen, Jean-François Jalkh, Alain Vizier, Wallerand de Saint-Just) a été reçue par Dominique Baudis. Le Président du CSA s’est engagé à demander aux directeurs de chaînes de veiller à une plus grande pluralité.
Le Président du FN a souligné que la crise du CPE dévoile justement "une espèce d’incompatibilité de langage, une impossibilité d’écoute, d’expression" puisque le Parlement par le choix du mode de scrutin qui préside à son élection, "interdit au Front National, mais aussi à d’autres formations politiques importantes" d’être représentés, d’où une absence de véritables débats de fonds.
Il estime que l’instauration de la proportionnelle permettrait de retrouver les chemins du dialogue et d’une véritable démocratie, respectueuse de tous les Français, "moyen simple" de rendre la confiance au peuple dans ses institutions et dans les pouvoirs publics. Le Pen a rappelé mercredi que le FN avait été totalement interdit d’antenne lors des émeutes du mois de novembre, pourtant largement liées au phénomène de l’immigration. Or, en période de crise, il est plus que jamais nécessaire de faire connaître l’opinion des différents acteurs de la vie politique.
Ingomer
Paroles de simple bon sens qu’ils feraient bien d’écouter avant qu’une révolte du peuple français n’éclate.
Szymański
Encore faudrait-il que M. Dassier soit d’accord.
florent
Bien dit certes, mais pourquoi ne s’engage t-il pas plus fermement contre les manifs gauchistes et les blocages. Il pense surtout à ses propres intérêts.