Le site Liberté politique revient sur la décision de la Cour de cassation qui, il y a deux semaines, accordait une délégation d’autorité parentale à une… partenaire de même sexe que la mère.
L’article relève d’abord la fragilité, et sans doute l’hypocrisie, des justifications de l’arrêt : la Cour s’appuie sur le fait que les deux enfant étaient décrites comme "épanouies"… faut-il comprendre que l’arrêt ne fait pas jurisprudence dans les cas où les enfants ne sont pas "épanouis" ?
Cet arrêt, poursuit l’article, est bien un pas vers l’adoption homoparentale dans le cadre du PaCS, car la Cour a considéré comme déterminant, pour accorder la délégation, le fait que les deux femmes fussent liées par un PaCS.
La conclusion de l’article est la même que la nôtre : il faut redoubler d’efforts pour qu’une loi interdise explicitement l’adoption par des "couples" de même sexe.
Et si cela était nécessaire, l’actualité américaine nous montre qu’accepter le principe de telles adoptions a des conséquences désastreuses : le diocèse de Boston doit fermer son service d’adoptions, car l’Etat du Massachussetts a légalisé l’adoption par des "couples" de même sexe, et qu’il se trouve "devant un dilemme [qu’il] ne peut résoudre." Si cette légalisation était effective chez nous, la loi Raffarin sur l’homophobie rendrait illégale l’activité de tout service d’adoption qui effectuerait une discrimination à l’encontre des "couples" homosexuels.