La ferme de la famille Hall, dans le Staffordshire, élevait depuis 30 ans des cochons d’Inde destinés à la recherche médicale. Elle vient d’annoncer qu’elle renonce à cet élevage. En fait, elle baisse les bras, après avoir subi une campagne de harcèlement de six ans menée par des militants des "droits des animaux."
Selon les méthodes éprouvées de ces extrémistes, la famille a dû subir menaces de mort, coups de téléphone anonymes, incendies criminels… et tous ceux qui entraient en contact avec les Hall étaient menacés de représailles régugnantes : les voisins de leur fournisseur de fioul ont ainsi reçu des tracts anonymes accusant ce dernier de pédophilie.
La goutte d’eau, qui a fait céder les Hall, a été la profanation de la tombe de Gladys Hammond, la belle-mère de M. Hall, décédée en 1997. Il y a un an, la dépouille de l’octogénaire a été volée du cimetière de Yoxall, et n’a pas été restituée. L’archidiacre (anglican) Bob Jackson a lancé aujourd’hui un appel aux coupables pour qu’ils la rendent :
"Je ne leur demande pas de se rendre, je demande, au nom de la famille et de la communauté, s’il vous plait, laissez sa dépouille retrouver cette église." (Source, v.o.)
Bizarrement, ces méthodes terroristes ignobles ne retiennent pas l’attention des médias français. Mais si, par impossible, on remplaçait "militant des droits des animaux britannique" par "militant pro-life américain", les journaux télévisés y accorderaient beaucoup plus d’intérêt.