Les événements se précipitent ces derniers temps. Reconquête vient de publier un article, écrit par Houchang Nahavandi, ex-ministre dans le gouvernement du Shah d’Iran. Il affirme que le jour où l’Iran redeviendra iranien, la principale base de terrorisme islamiste et du prosélytisme révolutionnaire disparaîtra. Bien que le nouveau président iranien soit un ancien preneur d’otages, son élection ne change rien à la situation iranienne, dominée par le religieux.
Le pouvoir est en fait, et constitutionnellement, exercé par le ‘guide de la révolution’, Ali Khaménéi, entouré d’un nombre restreint de personnes. Les options stratégiques du pouvoir islamiste ne dépendent guère des résultats d’une élection assez fictive. Depuis un quart de siècle, l’Iran post-révolutionnaire a connu des élections tous les quatre ans, rien n’a changé fondamentalement en ce qui concerne la nature du régime et ses méthodes. La bataille entre réformateurs et conservateurs est surtout une fiction destinée à l’opinion internationale.
L’Iran cherche à posséder l’arme nucléaire et roule les Européens dans la farine sur ses intentions. Elle est une base arrière du terrorisme en Irak, certainement de celui en Afghanistan et, sans aucun doute, elle soutient le terrorisme en Europe. Le lien entre l’Iran et le terrorisme n’est plus à faire et, partant de ce constat, les Etats-Unis ont beau jeu de faire la guerre au terrorisme en caressant l’Iran dans le sens du poil…