L’administration belge semble utiliser tous les prétextes pour inquiéter le blogueur belge anglophone Paul Belien, qui tient le Brussels Journal, plusieurs fois évoqué ici.
Dans le Wall Street Journal d’aujourd’hui, un éditorial évoque cette persécution sournoise. Il raconte d’abord les suites d’un post où Belien avait appelé à la légalisation de la possession d’armes d’autodéfense.
Deux semaines après la parution de l’article, M. Belien a reçu une lettre du Centre pour l’Egalité des Chances et l’Opposition au Racisme, une institution mandatée par le gouvernement […]. L’article de M. Belien, d’après le CEOOR, constituait une "incitation à la violence"; on le sommait de le retirer de son blog, sous peine de poursuites par l’Etat. Il a obéi. Dans l’intervalle, il rapporte qu’il a reçu des mels avec des photos de corps carbonisés et la légende "Voici ce qui va t’arriver."
Depuis, M. Belien a été interrogé par la police pour avoir scolarisé ses enfants à domicile [affaire évoquée ici] […]. Une partie du problème de M. Belien est, certainement, que sa femme est député au Parlement pour le Vlaams Belang. Mais quel que soit l’engagement politique de Mme Belien, lui n’est pas membre du parti, et rien sur le Brussels Journal ne suggère que c’est un organe partisan. Son crime principal semble plutôt être qu’il a dévoilé à un public anglophone les charmes les moins connus de l’Etat belge.
Les lecteurs qui voudraient se rassurer en pensant qu’ "il n’y a pas de fumée sans feu" et que si M. Belien est inquiété, c’est qu’il l’a sûrement un peu mérité, peuvent aller constater d’eux-mêmes la très bonne tenue du Brussels Journal. L’éditorial n’évoque par ailleurs qu’une partie des tracas faits à ce blogueur.
La sympathie du Wall Street Journal pour M. Belien est certainement due en partie à l’atlantisme de ce dernier. Mais le fait que le reste du monde commence à s’intéresser à l’évolution inquiétante de la liberté d’expression en Europe est une excellente nouvelle pour tous, atlantistes ou non.
Eloi
Il est urgent d’aider Présent,que ce soit par les deniers ou par la prière.
Quand aux Judas de prétoire tous plus vendus les uns que les autres, on ne va pas tarder à leur faire comprendre la réalité…
Rendez-vous en 2007 pour la grande lessive démocratique ! Aux urnes !