Georges-Paul Wagner, dans sa toujours subtile chronique hebdomadaire, dresse aujourd’hui dans Présent un portrait du président polonais :
"Voilà un homme politique qui parle clair et juste. Il nous change de nos prétendants qui, dans leur course à la présidence, sont incapables d’un mot net […].
"Lech Kaczynski vu en photo n’a pas la silhouette élégante de nos énarques. On ne pense pas qu’il soigne sa coiffure ni sa ligne. S’il paraît avoir la main ferme, on ne croit pas qu’elle soit manipulée. Il n’a pas craint de faire alliance, pour gouverner, avec tout ce qu’il y a de plus à droite et de plus catholique dans l’échiquier de son pays. L’Europe, qu’il accepte et qu’il espère, ressemble à la chrétienté dont il n’a pas perdu mémoire. Chirac et Mme Merkel, qui l’ont reçu, se sont aperçus qu’il était coriace. N’ayant pas réussi à le convaincre, il ne leur reste plus qu’à l’imiter.
"D’ici là, décernons-lui le titre de président raisonnable et fort, qui ne s’est pas fait des muscles dans des exercices en chambre mais dans les combats de la vie, contre des tyrans rouges."
Leonhard
Excellent article de George-Paul Wagner !