Interrogé dans Le Figaro, Michel Onfray dit des choses intéressantes :
"L'école se substitue aux familles en matière d'éducation , dès lors, et pour ce faire, elle a renoncé à l'instruction. Demander à l'école qu'elle apprenne à lire, écrire, compter, penser devrait être une demande de bon sens: elle devient désormais une provocation! Apprendre la maitrise de la programmation informatique, apprendre la théorie du genre, sous prétexte de féminisme et de lutte contre les discriminations sexuelles, (un programme auquel au demeurant je souscris…), apprendre à sauver la planète sont des programmes qu'il n'est pas inutile d'envisager, bien sûr, mais une fois que les savoirs élémentaires sont acquis. Or, le sont ils? Si l'on sort des réponses idéologiques, on sait bien que non… J'ai enseigné vingt ans dans un lycée technique, je sais de quoi je parle…
Le fils d'ouvrier agricole et de femme de ménage que je suis s'en est sorti grâce à une école qui n'existe plus. L'école d'aujourd'hui tue sur place les enfants de pauvres et sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active non pas ce qu'ils ont appris à l'école, mais ce qu'ils ont appris chez eux. Lire ou relire Bourdieu plus que jamais d'actualité …Si l'on justifie cela, alors il faut continuer et défendre cette école qui massacre tous les enfants de gueux, dont je fus. Sinon, il faut abolir cette usine à éjecter les enfants de pauvres hors du système.
Une partie de la presse dite de gauche, vous accuse d'être réactionnaire . Que leur répondez-vous?
Il y a bien longtemps que je ne me soucie plus de cette presse qui se dit de gauche alors qu'elle n'a plus aucun souci du peuple qu'elle méprise et renvoie ainsi dans les bras de Marie Le Pen. Ces journaux transforment d'autant plus en diable Marine Le Pen qu'ils préfèrent ignorer, et on les comprend, que ce sont eux qui, pour avoir renoncé à la gauche qui s'occupait du peuple, nourrissent le FN et l'engraissent. Cette presse-là défend le programme économique libéral et européen de l'UMP et du PS. Quand l'UMP est au pouvoir, elle est contre, mais quand le PS l'y remplace, elle est pour. Dès lors, pour laisser croire que droite et gauche ça n'est pas la même chose, la presse dite de gauche s'excite sur des sujets sociétaux en croyant que la gauche est là. Or elle ne s'y trouve que de façon minoritaire. […]"
meltoisan
Il faut se méfier du double jeu de Michel Onfray :
« … apprendre la théorie du genre, sous prétexte de féminisme et de lutte contre les discriminations sexuelles, (un programme auquel au demeurant je souscris…) » écrit-il
Mais encore, il semble regretter que des enfants apprennent des choses chez eux (dans leur famille) :
« L’école d’aujourd’hui […] sélectionne les enfants des classes favorisées qui monnaient dans la vie active […] ce qu’ils ont appris chez eux. Lire ou relire Bourdieu plus que jamais d’actualité … ». Les idées de 1789 et « l’enfant appartient à l’État » ne sont pas loin…
Michel Onfray est loin de renier tout ce qu’il a écrit jusqu’ici et qui consiste en un fourre-tout philosophique mâtiné d’antichristianisme, même s’il dit ça et là des vérités que presque tout le monde a pu constater, sauf au PS et amis bien sûr et que vous avez surligné en noir.
C.B.
1) Cesser de faire croire que l’école publique est gratuite: les enseignants n’y sont pas bénévoles et le mobilier ainsi que les fournitures ne sont pas des dons de généreux mécènes. Elle n’est simplement PAS PAYÉE PAR DES USAGERS.
2) Donner aux familles un véritable choix, en leur fournissant un “bon scolaire” pour chaque enfant, inutilisable pour autre chose que pour un service d’instruction (inscription dans une école déclarée et reconnue, qu’elle soit publique, privée sous contrat, privée hors contrat, par correspondance -qui auront l’obligation de fournir tous les supports d’enseignement nécessaires aux élèves-)
3) Rappeler que, pas plus que la santé, l’instruction n’est une mission régalienne: en France on a le choix (financier) de son médecin ou de son dentiste, mais pas de l’école de ses enfants: où est la “JUSTICE SOCIALE” en cette matière?
Philomène
Michel Onfray est très honnête et il a beaucoup d’envergure. L’université populaire qu’il a créée marche bien mais il y propage sa philosophie athée et l’idéologie d’extrême-gauche. Il a gardé son bon sens populaire de fils de “gueux”, c’est un anti-bobo, un anti-intello qui n’a pas hésité à taper sur l’idole “Freud”; c’est aussi un type très gentil.
Papon
La Revolution avait introduit quelques idées genereuses telles que l’education pour tous et l’accès aux grandes ecoles sans distinction d’origine sociale; ces idées ont été vite abandonnées quand il est apparu qu’elles devenaient dangereuses pour la nouvelle “aristocratie” qui a succédé à l’ancien regime..
Il est plus profitable dans un systeme de suffrage universel de maintenir l’electeur dans un etat d’hebetude propre à faciliter les manipulations.
Quant aux grandes ecoles elles sont desormais reservées aux enfants de la nomenklatura, ces deux dispositions poursuivant le même but: la conservation du pouvoir et de la richesse.
René Clémenti
Je suis allé à la réunion de rentrée parents/institutrice du CM1 de mon aînée ; nous avons là une institutrice « dans le vent » : pas trop de notes, pas trop de devoirs, pas de dictées, etc. Dans le cours de son exposé, elle nous explique avoir abandonné le manuel de lecture-orthographe encore utilisé l’an dernier parce que, je cite : « il contient trop de mots surannés ». J’ai choisi de réagir à cette bêtise-là plutôt qu’aux autres déjà proférées, en demandant gentiment ce qu’était un « mot suranné ». L’institutrice a cru bon de me l’expliquer (ici encore je cite) : c’est un mot qu’on n’emploie plus, par exemple « encrier », et donc si les enfants l’écrivent « encrié » ce n’est pas grave ; ici une maman « dans le vent » renchérit: il vaut mieux qu’ils sachent écrire « numérique »… J’ai dit « Ah bon » et me suis tu.
Mais que croient-ils que je vais faire à la maison, ces malfaisants ? Que je vais laisser mes enfants dans l’ignorance crasse où ils se complaisent à laisser les leurs ? simplement pour ne pas « stigmatiser » les moins savants, par souci de ce qu’ils appellent « égalité » ? (C’est à dessein que je n’écris pas les « moins capables », parce que précisément le manque de capacités doit se compenser par plus de travail.) Non, bien sûr, je vais continuer à faire faire aux miens à la maison toujours plus que ce qu’on leur demande à l’école, en leur expliquant que c’est le seul moyen de s’améliorer, de progresser, mais qu’il ne faut pas nécessairement chercher à s’améliorer, à progresser, bref à se cultiver, pour dépasser les autres, mais tout simplement pour le plaisir qu’on trouve dans le progrès lui-même. Mais que va-t-il se passer à la fin ? entre les enfants que les fonctionnaires de l’EN – par idéologie – et leurs parents – par manque de temps – auront laissés dans l’ignorance des mots « surannés » et ceux qui connaîtront et les surannés et les modernes ? Lesquels dépasseront les autres ? Et à qui la faute ?
Philomène
@ Meltoisan,
quand Michel Onfray estime que les enfants des milieux favorisés monnaient ce qu’ils ont appris chez eux, il s’appuie, comme il le dit, sur la thèse de Bourdieu, qui établit la différence entre “le capital culturel” qui vient du milieu familial et ” le capital scolaire” dont tous les enfants bénéficient. Plus le capital culturel (livres, accès aux connaissances sur internet, sorties, activités, écoles privées …) est élevé, plus le capital scolaire le sera aussi; et inversement. Dans les grandes écoles, il n’y a que 3% d’enfants des milieux défavorisés, l’échec scolaire se situe essentiellement dans ces mêmes milieux. Il y a, bien sûr, des exceptions comme Onfray, Dati et bien d’autres… la thèse de Bourdieu, sociologue marxiste, c’est que l’école reproduit les classes sociales. Ce qui n’est qu’en partie vérifié, parce que l’école a été pendant longtemps un ascenseur social et, si maintenant, elle ne l’est plus, c’est en raison du manque d’exigences de “la nouvelle pédagogie”, de l’absence de discipline et des problèmes liés à une immigration massive.
DUPORT
“…apprendre la théorie du genre, sous prétexte de féminisme et de lutte contre les discriminations sexuelles, (un programme auquel au demeurant je souscris…)…”(sic)
On voit tout de suite qui s’exprime !
L’égalité des sexes c’est nier l’a différence et la complémentarité.
C’est transformer la femme en ersatz d’homme en lui faisant perdre toute féminité et par la même favoriser l’homosexualité.
anonyme
Discours très conventionnel :
Le PS, ce n’ est pas la vraie gauche dit-il, alors que si le PS applique bien l’ idéologie de gauche.
Le PS jetterait le peuple “dans les bras du FN ” Onfray reprend à son compte l’idée que le FN serait par définition le diable.
Le PS et l’ UMP, ce serait le ” libéralisme , alors que l’ idéologie umps est aux antipodes de la philosophie libérale.
Bref pour Onfray, il s’agit de sauver l’idéologie de gauche.
Clovis
Un “philosophe” ( j’emploie ce mot avec des pincettes car il est mis aujourd’hui à toutes les sauces) a-t-il jamais comparé ce que dit Onfray à ce que disait sur ces sujets Charles Péguy il y a plus de cent ans. A première vue je vois des analogies mais il serait intéressant qu’un penseur connaissant bien les deux pensées approfondisse.
ABC
L’État et l’École actuels n’offrent plus l’ascenseur social qu’ils offraient il y a encore quelques dizaines d’années.
Je suis moi aussi fils de “pauvres” (parents immigrés ; père, métayer agricole, mort jeune, et mère femme de ménage) et je n’ai pu faire des études et devenir ingénieur que grâce aux bourses de l’État, qui étaient des “bourses au mérite”, et à une École exigeante au plan de l’instruction et du travail.
Autrement, s’il n’y a pas d’aide financière en fonction du mérite, et s’il n’y a pas une vraie sélection (au sens noble du terme), alors ce sont les enfants des “pauvres” qui en pâtissent considérablement :
1). D’une part parce que sans aide financière ils ne pourront pas continuer leurs études. Or si l’on donne des bourses à tout le monde, comme on prévoit de le faire actuellement, cela signifie qu’elles seront rapidement, ou probablement déjà, d’un montant insuffisant pour ceux qui n’ont rien, même si comme moi —et bien d’autres— je l’ai fait en mont temps ils travaillent pendant les vacances scolaires d’été.
2). D’autre part s’il n’y a plus de vraie et saine sélection, ce ne sont pratiquement que les enfants “des riches” qui pourront avoir un travail : Car si le Baccalauréat et les Diplômes des premières années d’Études Supérieures sont tellement dévalués que presque tous ceux qui les présentent les obtiennent, il y aura trop de personnes avec ces diplômes (devenus sans valeur) sur le marché du travail pour des postes qui sont sensés être d’un certain niveau, et ce sont les enfants qui seront “pistonnés” par des parents ou connaissances bien placés qui auront les postes en question. Ce ne seront plus les plus “méritants” qui auront les postes élevés mais ceux qui auront le plus de “piston”.
PS. :
1). A l’heure actuelle il n’est guère de bon ton de parler de sélection, parce que nos petites têtes blondes, voire adolescentes et au-delà, pourraient être traumatisées. Mais c’est la société actuelle, et/ou une éducation des parents un peu déficiente et donc perfectible sur ce point, qui les traumatisent sur ces questions. Autrement la sélection a lieu dans tous les domaines : que ce soit pour jouer dans telle équipe de rugby ou pour…, etc. Il est plus juste que ce soit les plus capables dans le domaine concerné et les plus méritants, au sens large du terme, qui occupent tels ou tels postes, en fonction des exigences de ces postes pour le bien commun, plutôt que ce soient les « pistonnés ». Ce qui ne veut évidemment pas dire que les moins forts ou les moins vaillants d’entre nous soient à jeter aux orties : il y a des types de métiers très divers, et tous sont respectables, de plus la charité chrétienne nous apprend à respecter et à aimer chaque personne ; et encore plus : vis-à-vis de Dieu, ce qui est le plus important : seule la sainteté compte, et non les postes que l’on occupe, etc.
2). Même si je trouve intéressant ce que dit Michel Onfray dans cet extrait d’article, et des points d’accord avec lui sur ce qu’il aborde ici, —et c’est utile qu’il le fasse, et sans doute courageux de sa part—, il reste que, par ailleurs, les livres qu’il a écrits et son système philosophique sont, de mon point de vue, particulièrement nocifs.
SD-Vintage
“Cette presse-là défend le programme économique libéral et européen de l’UMP et du PS” :
l’UMP et le PS ne sont ni des libéraux ni des ultra libéraux, et sont de mauvais sujets européens : transposition des directives européennes, déficits, respect de la déclaration européenne des droits de l’homme…
SD-Vintage
Un prof de droite est-il un paria ?
Personne ne sait ce qui arrive aux professeurs de droite, dans l’Éducation nationale, en France, en 2014. C’est un secret bien gardé. Ce texte va pourtant le raconter.
À la suite de ma participation à la quatrième Manif pour tous, j’ai été reconnu et dénoncé par une collègue parce que j’étais en photo sur Paris Normandie et aussi car je tiens un blog où je ne cache rien de mes engagements. J’ai toujours eu à cœur, également, d’être neutre dans l’exercice de mon métier, respectant plus la loi sur cette question que bien des collègues de gauche.
Pour elle, j’étais un « fasciste », un « homme dangereux » et elle m’a averti qu’elle allait faire en sorte de « protéger les élèves de mon influence ». Elle a fait circuler cette info dans toute l’académie, y compris chez les formateurs de l’ESPE (ex-IUFM : Institut universitaire de « dé »-formation des maîtres) où je préparais le concours pour être, enfin, titularisé après quinze ans de galères diverses.(…)
http://www.bvoltaire.fr/amaurywatremez/prof-droite-il-paria,105229
Luc
N’importe quel prof vous dira qu’un enfant qui n’est pas suivi à la maison dans son apprentissage scolaire et ses devoirs n’a pas beaucoup de chances d’accéder à un poste élevé.
D’autre part, n’est-il pas étonnant de voir que les bons élèves ont souvent des parents qui limitent tout ce qui est écran. A contrario, dans les HLM, on est fier quand son enfant possède une TV dans sa chambre. Bien entendu, il la regarde quand il veut. Dommage que sur M6 il n’y ait pu super nanny ! Elle fit un bien incroyable aux nombreux parents plus capables de se faire entendre de leurs propres petits !
Tite
Née en 1956, j’ai connu l’avant 68 dans les deux systèmes scolaires. Religieux et laïque.
Cataloguée comme enfant “surdouée”, (on dit maintenant “intellectuellement précoce”, la première formule étant certainement trop “élitiste”) j’ai vécu amèrement l’expérience du sacro-saint mythe égalitaire de la république.
Je suis passée d’un cocon attentif, affectueux, soucieux de transmettre un enseignement digne, clair et structurant à un cloaque de haine, destructeur et castrateur ayant pour principe de couper toutes les têtes qui dépassent du rang.
Et ce fut pire quand, après m’avoir envoyée passer des tests de Q.I., ils découvrirent que j’étais “hors normes”.
Mis à part quelques bons et gentils professeurs et proviseurs que je peux compter sur les doigts d’une seule main, toute ma scolarité a consisté en une lutte épuisante et schizophrénique à ne pas être moi-même pour avoir la paix.
Les quelques sursauts de révolte (polis) que je me permettais me valaient d’être exclue du cours. C’est ainsi que je passais la majeure partie des cours d’Histoire dans le couloir (surtout pour la période révolutionnaire… que de mensonges!) où que j’étais éjectée dès la première minute, sans même avoir ouvert la bouche, par des professeurs ulcérés de ma seule présence. Il y en avait qui me collaient au fond de la classe et faisaient comme-ci je n’existais pas (qu’est-ce que j’ai pu en lire des bouquins ! Qu’ils en soient remerciés).
On m’a fait redoubler 2 fois avec des moyennes élevées sous prétexte de manque de maturité ! La 1ère fois, l’inspecteur d’Académie a dit à ma mère :
“Je suis désolé mais je ne peux rien faire. Remettez-la en école privée”.
Ce n’est pas pour m’épancher que je raconte ceci ni pour le plaisir de parler de moi et je ne pense pas que cela soit ainsi dans toutes les écoles (quoique… de manière plus sournoise et bien déstructurante comme avec la méthode globale). C’est pour vous dire que ces méthodes ne datent pas d’hier et pour que vous, parents, sachiez que cela existe, que des enfants en souffrent sans rien dire. C’est pour vous éviter de découvrir (comme mes parents, bien tard), que leur enfant a été rendu malade.
Pour moi, ce ne fut rien de moins qu’une aphasie, à 17 ans, m’empêchant de finir ma terminale…
Après guérison, j’ai pris mes jambes à mon cou et fait un trait sur toute ambition bien qu’il était prévu que j’étudie à la Sorbonne…
Et d’ailleurs, combien de dépressions et de suicides chez les adolescents ?…
Merci à ceux qui auront pris la peine de lire (tout est authentique, véridique et sans aucune exagération. Parents, soyez TRÈS VIGILANTS).
lève-toi
Clovis
Un philosophe au sens étymologique, est une personne qui aime la sagesse.
Sans Dieu il n’ y a plus que des sophistes, un peu de libéralisme apporte de plus en plus de libéralisme et finit toujours en catastrophe.
Il ne faut rien concéder au libéralisme, sinon la ruine le suit comme une ombre.
JEJ
Tristement juste et conforme à la réalité du terrain.
professeur Tournesol
Je suis loin de partager toutes les idées d Onfray, en particulier son anti religiosité primaire; cf le Traité d athéologie, où il tape sur le christianisme mais aussi sur l islam, ça change de ces bouffeurs de curé qui lèchent les babouches de l immam.Ceci dit il a une liberté de pensée et d expression qui nous change du robinet d’eau tiède du politiquement correct.
L ecole n ‘ a jamais complètement réussi l égalité des chances, mais il semble qu à une époque elle y réussissait mieux que maintenant. mais l egalitarisme et le nivellement par le bas ont remplacé la “méritocratie républicaine”, l Education nationale a remplacé l instruction publique, le genre, les activités para scolaires, l informatique etc, ont remplacé le b_a-ba et l arithmétique.
Sinon on peut jeter l’eau du bain de la théorie du genre, sans jeter le bébé de l inégalité entre hommes et femmes, à condition de ne pas confondre égalité et similitude.