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Valeurs chrétiennes : Education

L’école publique fait lire un ouvrage porno à des adolescents

L’école publique fait lire un ouvrage porno à des adolescents

Pendant que quelques syndicalistes font la chasse à l’enseignement libre, l’association SOS Éducation dénonce dans un courrier adressé au Premier ministre Michel Barnier, mais aussi aux ministres de l’Intérieur, de l’Éducation nationale (et son ministre délégué chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel), et de la Culture, un ouvrage « au contenu pornographique et psychiquement dangereux », en lice pour le Goncourt des lycéens, étudié par 2000 lycéens de seconde : Le Club des enfants perdus, de Rebecca Lighieri. Ce livre aux scènes très crues et au propos ambigu est une « incitation à la débauche, [à] la maltraitance psychologique, voire une mise en danger d’autrui ».

Plus de cinquante lycées participent chaque année au Goncourt des lycéens, rappelle SOS Éducation en expliquant le fonctionnement du prix, signalant en particulier qu’ « aucune instance ne vérifie le caractère approprié de ces lectures pour un public scolaire et mineur. » C’est par un élève de 14 ans que l’association a été prévenue :

« Ses parents ont été les premiers à nous alerter ». « À la lecture des pages 50 à 54, Robin est sous le choc, en état de sidération. Refusant de poursuivre, il en parle à sa mère qui constate immédiatement que ce livre est pour le moins inadapté à l’âge de son fils et inapproprié dans un cadre scolaire ». « Le lecteur assiste sur plus de 400 pages à une succession d’actes sexuels détaillés, de pratiques scatologiques et sadomasochistes. »

« Le récit se développe sur fond de dépression adolescente, de consommation régulière de drogues et d’alcool, d’autodestruction qui mène le personnage principal à programmer son suicide le jour de ses vingt-sept ans. Malheureusement elle n’échoue pas et meurt par pendaison à la date qu’elle s’est fixée ».

« Dans cette fiction, tout ce qui est structurant pour un adolescent est battu en brèche. Les frontières essentielles à la construction de l’identité psychosexuelle du personnage principal, auquel de jeunes lecteurs ne manqueront pas de s’identifier, sont pulvérisées. L’intimité sexuelle n’est pas respectée, tout comme la frontière entre les générations. »

SOS Éducation expose les « troubles post-traumatiques » :

« énurésie, insomnie, somnambulisme, crise d’angoisse et forte anxiété, difficultés à retourner en cours, changement de comportement… »

« Que l’institution scolaire mette un tel ouvrage entre les mains d’adolescents en plein bouleversement pubertaire et de découverte de la sexualité relève de l’incitation à la débauche et de la maltraitance psychologique. Voire de la mise en danger d’autrui ». « À l’évidence, l’institution scolaire n’a pas conscience de ce que peut produire un tel récit sur des adolescents. Ni le risque de contagion par identification au personnage principal qui pourrait favoriser un passage à l’acte sur des jeunes gravement déprimés. »

Aux questions des parents, des professeurs ont opposé des réponses étonnantes de légèreté : « Ce n’est pas du porno, car l’auteur n’a pas pour objectif d’exciter le lecteur. » « Je les ai prévenus que certaines scènes sont un peu crues » ; « Je leur ai dit qu’ils ne sont pas obligés de lire ces passages-là. » Le courrier y voit une « incompétence grave ».

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