De Matthieu Lenoir sur RITV :
Alors que les incendies de Californie – Camp et Woolsey – n’étaient toujours pas éteints, la guerre des mots était lancée et le réchauffement climatique revenait comme une rengaine. Le gouverneur démocrate Jerry Brown, qui sera remplacé en janvier par un autre Démocrate, Gavin Mewsom, est allé jusqu’à accuser les « climato-sceptiques » d’avoir « évidemment contribué » au départ des incendies. Brown, un des climato-alarmistes les plus extrémistes, a qualifié les feux « d’anormaux », causés selon lui par un réchauffement global d’origine humaine. A l’opposé, le président Donald Trump a sévèrement mis en cause le manque d’entretien des forêts qui laisse sur place les bois morts, laisse envahir les buissons et se multiplier les lignes électriques. Ce manque d’entretien renvoie non seulement à la responsabilité de l’Etat de Californie, mais aussi aux règlementations et interdits fédéraux supposément écologiques qui prônent la non intervention de l’homme dans les massifs forestiers. […]
Quelques heures après avoir publié une déclaration d’urgence accordant des fonds fédéraux supplémentaires aux services de lutte contre les incendies, le président a mis en cause le manque d’entretien des forêts et exigé de la Californie qu’elle mette de l’ordre dans ses services forestiers sous peine de ne pas recevoir les subventions fédérales. Jerry Brown et son successeur élu Gavin Newsom ont rejeté son interprétation… tout en lui demandant de déclarer l’état de catastrophe naturelle qui garantit le versement de fonds supplémentaires. Pour Brown, « entretenir les forêts partout où nous le pouvons ne pourra pas empêcher le changement climatique – et ceux qui sont d’un avis contraire sont évidemment complices de la tragédie ». Newsom, lui, a préféré déclarer « que l’heure n’était pas aux polémiques partisanes ».
Pour le journaliste américain James Murphy, « si Trump a raison de dénoncer le manque d’entretien des forêts comme cause principale de la violence des feux, il a tort de faire porter la responsabilité première sur l’Etat ». De fait, « les bureaucraties fédérales telles que l’EPA (Agence fédérale pour l’Environnement) et l’Office des Forêts des Etats-Unis, entre autres, ont imposé de telles limites à l’exploitation forestière, aux éleveurs et aux véhicules récréatifs que l’entretien de base des forêts est quasi impossible, et pas seulement en Californie ». Plus de 20 % de l’Etat de Californie est couvert par des forêts nationales, qui ne sont donc ni des forêts d’Etat ni des forêts privées.
[…] La Californie peut certainement faire beaucoup mieux pour gérer ses forêts. Mais tant que l’administration fédérale continuera d’imposer ses réglementations et ses interdits supposément écologiques, qui limitent les interventions et activités humaines sous prétexte de défendre « la nature », elle n’y arrivera pas. Pour Donald Trump, les incendies de Californie devraient être un bon indicateur de l’urgence à nettoyer les écuries d’Augias de la bureaucratie fédérale, obsédée par son idolâtrie de la déesse Gaïa dans laquelle la raison de l’homme n’aurait aucune place.
Bernard Mitjavile
C’est un peu la même chose en Provence où les incendies majoritairement d’origine criminelle sont amplifiés par le manque d’entretien des forêts, particulièrement des forêts privées. On pourrait faire des analyses semblables à propos du lien entre inondations et urbanisation désordonnée. Le réchauffement a bon dos aidé par le niveau d’ignorance et de bêtise mâtinée de politiquement correct de journalistes qui vendent du catastrophisme sur les chaînes télévisuelles. Ceci dit, je ne nie pas qu’il y ait un certain réchauffement, visible dans les Hautes Alpes par la fonte de certains glaciers, le recul d’autres et qui remonte à environ 2 siècles.
Cosaque
L’écologie est devenue une religion comme les droits de l’homme.
Bref… notre monde devient fou.
VAUCENAY
Une fois de + c’est Trump qui a raison : Vive la “SAINE” écologie alors que nous ne faisons que de “l’écolo-connerie”, notamment en France : éolien, etc…Quant au dénommé HULOT…