Quelle est la croissance obtenue (Δ GDP) avec un dollar de nouvelles dettes (Δ DEBT) ? Au début des années 70, avec un dollar de nouvelles dettes, on obtenait encore pratiquement, un dollar de croissance. Mais plus on fait appel à la dette pour financer la croissance, plus la productivité diminue. Cela explique le phénomène de “reprise sans emploi” qu’on a déjà pu constater par le passé et plus, récemment, les phénomènes de cycles économiques haussiers, sans amélioration du niveau de l’emploi.
Cependant, au troisième trimestre 2009, s’est produit un phénomène que l’on n’avait encore jamais observé : chaque dollar de nouvelles dettes réduit la productivité de près de 15 cents et, à la fin de 2009, chaque dollar de nouvelles dettes diminue le PIB de plus de 45 cents. L’économie a atteint le point de saturation, en ce qui concerne le recours à la dette. Toute nouvelle dette devient contreproductive et devrait donc mieux être évitée.
Ethos
Une bonne guerre, et hop, ce sera reparti pour Sam et sa bande, avant le point de rutpure des équations infernales de la finance, et bang, la métanoïa, dans la poire des européens dont le déclassement va s’accélérer. Engloutisement?
Remontons nos manches…
HB
L’Iran devrait se méfier!
Mais dans ce genre de situation, il y a toujours des impondérables qui modifient la donne!
Il faudra bien regarder du coté de la Chine et de la Russie.
Nous allons vivre des années “formidables”
pg
D’où une évidence ou un fait vraisemblable : pour payer ces dettes publiques de moins en moins productives, l’inflation va devenir la solution ”miracle”. Elle se produira quand les Etats vont commencer à peiner pour rembourser leur dette publique. L’augmentation du volume de monnaie apparaitra dans un premier temps comme l’antalgique le plus facilement accessible. Dans un deuxième temps, le médicament fera de moins en moins d’effet contre la douleur, et ayant anesthésié les justes perceptions collectives, aura précipité les sociétés endettées dans une remise en cause globale de l’Etat, et non du capitalisme ou de l’ultra libéralisme. Car c’est l’Etat démocratique redistributeur qui a été le dealer du crédit et de la dette, tout en devenant le drogué, communiquant son addiction à toute la société.
Que l’Etat passe par la cure de désintoxication de la faillite est donc inéluctable : cela libèrera les corps sociaux de leur principal ennemi.