Lu sur le blog de la Gauche libérale (via VE) :
"L'actuelle controverse sur les rythmes scolaires fait partie de ces invraisemblables querelles de chapelle que le dirigisme fait naître et avec lequel il mobilise l'attention de la foule. Chacun y va donc de son avis sur ce que devraient être la durée de la semaine scolaire, le nombre de jours ou plus exactement de demi-journées travaillées, le nombre d'heures de cours dans ces journées, l'intensité du travail qui sera demandé aux élèves et pour finir, bien évidemment la durée des vacances, par zones. Le plus étrange c'est que la plupart trouve normal que ces rythmes scolaires soient imposés et fixés autoritairement par l'Etat.
Bien entendu tous ces problèmes disparaîtraient ou plus exactement seraient gérés localement, au plus près des usagers si les écoles étaient libres de leurs horaires. De même, le surréaliste débat sur la méthode globale opposée à la méthode traditionnelle, qui déchaîne régulièrement les passions dirigistes, n'existerait pas si les écoles pouvaient choisir leurs méthodes pédagogiques, voire pouvaient les panacher selon les classes et le profil des élèves. Le rôle de l'Etat se bornerait à définir un tronc commun de connaissances jugées absolument nécessaires à l'enfant.
Mais non, nous sommes dans le dogme de l'uniformité. L'éducation doit être "nationale" ce qui signifie unique, normalisée et rigide. La variété et l'expérimentation n'existent pas sauf dans quelques "laboratoires" (pilotés par l'Etat cela va de soi). Les méthodes pédagogiques ne peuvent être mise en compétition, on ne peut pas comparer les résultats, l'école a l'interdiction formelle de s'adapter aux spécificités des élèves, ce sont les élèves marginaux ou atypiques qui doivent s'adapter au monolithisme de l’École.
Dans une école libre les parents choisiraient celle qui leur conviendrait le mieux pour ses horaires, pour ses périodes de vacances, pour ses méthodes pédagogiques, pour ses programmes, pour la qualité de son enseignement, pour la disponibilité et le sérieux des professeurs. Les canards boiteux perdraient bien vite leur réputation et leurs élèves. Les élèves marginaux trouveraient des établissements adaptés à leur profil. De nouvelles méthodes pédagogiques pourraient être expérimentées, certaines seraient abandonnées d'autres largement adoptées, d'autres enfin conviendraient à certains élèves mais pas à d'autres. Une éducation vivante, multiforme, sans obligation ni contrainte naitrait de cette liberté. […]"
mme
C’est quoi une DICTATURE ?
Définition du Petit Robert :
“Régime politique autoritaire établi par un individu, une assemblée, un parti, un groupe social…”.
Remède : appliquer la doctrine sociale de l’Eglise, en particulier le principe de subsidiarité et rendre l’école aux familles, pour beaucoup de raisons c’est urgent !
Marie
Très bon article sur l’école qui vient de la gauche. Comme quoi, il ne faut pas désespérer.
Les voix qui demandent la fin de l’Education Nationale telle qu’elle fonctionne aujourd’hui sont de plus en plus nombreuses, et parmi elles les plus audibles sont celles qui demandent davantage de liberté.
Oeuvrons, chacun à notre place, pour que ce désir légitime se concrétise au plus vite et pour le bien du plus grand nombre.
Jeannette
C’est la cour du roi Pétaud : assemblée ingouvernable où chacun est son propre maître. La Pétaudière.