Un lecteur nous adresse ce texte que nous publions d’autant plus volontiers qu’il rejoint les préoccupations de nombreux parents catholiques :
Les parents des élèves de 3ème de l’école Saint Paul de Cherbourg, qui dépend de l’enseignement diocésain de la Manche, ont reçu le message suivant :
« …dans le cadre du parcours santé et de l’éducation à la vie affective, 2 intervenantes, madame Pxxx et madame Zxxx (sage femme) travaillant pour le Centre Médico Social de Cherbourg Val de Saire, viendront échanger avec les élèves de troisième sur les comportements responsables dans le domaine de la sexualité (respect de l’autre, choix raisonné de la procréation, contraception et prévention des infections sexuellement transmissibles). Ces interventions se font dans le cadre du programme de troisième de SVT… »
Des intervenants extérieurs à l’école vont donc venir parler de « choix raisonné de la procréation » et de « contraception » à des enfants d’une école catholique.
Cette fois, les parents sont prévenus et ça n’a pas toujours été le cas alors que ce domaine relève de leur compétence exclusive.
Derrière les termes sibyllins de « consentement », de « choix raisonné de la procréation » se cache une réalité pour le moins sordide et la plus part des parents catholiques soucieux de la bonne éducation de leurs enfants refuseraient que ceux-ci soient exposés à ce genre d’interventions s’ils étaient correctement informés de ce dont il s’agit.
Il faut effectivement savoir ce que ce sont ces centres médicaux sociaux dans lesquels travaillent les deux intervenantes. Il s’agit des anciens centres départementaux d’éducation et de planification familiale institués pas le Code de la santé publique. Leur précédente appellation était plus explicite mais leurs attributions n’ont pas changé.
Sans rentrer dans le détail des textes législatifs et réglementaires, ont peut définir les activités de ces centres, comme le fait le Conseil département de la Manche de la manière suivante :
« Obtenir une contraception, faire une demande d’IVG, ou effectuer un dépistage anonyme et gratuit du SIDA, conflits conjugaux, les centres médico-sociaux sont à votre disposition. Des professionnels répondent gratuitement à toutes vos questions sans jugement, sans tabou et en toute confidentialité. La loi permet aux mineurs à partir de 15 ans un accès libre à la contraception. »
Voila donc ce que ces intervenants vont expliquer aux élèves d’une école catholique ! Que dès 15 ans, ils peuvent avoir libre accès à la contraception et à des avortements… On est loin des enseignements de Saint Paul et même de ceux d’Humanae Vitae.
Hélas il ne faudra pas compter sur une intervention de la direction diocésaine ou épiscopale car non seulement le siège de Coutances est désormais vacant mais en plus ce sont les services de l’enseignement diocésain (sous le contrôle de Mgr LEBOULC’H) qui, sur le site internet de l’enseignement diocésain de la Manche, préconisent de recourir aux centres départementaux de planification et l’éducation familiale et en communique les coordonnées aux élèves.
Hypocritement, la direction diocésaine prend soin de préciser en tête de la liste qu’elle met à disposition des enfants que les centres départementaux d’éducation et de planification familiale ne doivent pas être confondus avec le Planning familial mais omet de préciser que ces organismes fournissent les même « services » de contraception ou d’avortement…
A la remorque du monde et précédant de manière servile les directives ministérielles, les écoles « catholiques » ne sont plus que des annexes payantes de l’éducation nationale qui ne se différentient du public que par l’interdiction du port des joggings et des claquettes-chaussettes.
Les responsables de cette situation ne semblent pas se rendre compte qu’ils ont charge d’âmes et qu’ils en sont comptables devant leur créateur.
Puisse le futur évêque de Coutances-Avranches, se préoccuper d’avantage de la pureté des âmes des enfants qui lui seront confiés.