Une importante étude du Département américain de la Santé et des Services humains (sic) visant à évaluer les rôles respectifs de l'«éducation sexuelle» et des attitudes parentales en vue de promouvoir l'abstinence avant le mariage, donne des résultats nets : l'éducation sexuelle imposée dans tant de classes de tant de pays, prétendument pour faire adopter des attitudes responsables de la part des jeunes, a beaucoup moins d'impact que l'attitude des parents. L'étude montre que l'exemple, le discours, les convictions des parents jouent un rôle qui n'a aucune commune mesure avec celui de l'enseignement dispensé en classe, fût-il axé sur la recommandation de l'abstinence. Comme l'écrit Jeanne Smits :
- Rien ne remplace les parents lorsqu'il s'agit de former l'affectivité des jeunes et de les éduquer pour qu'ils deviennent responsables dans le domaine de l'amour humain ;
- L'éducation sexuelle en classe et en présence d'autres jeunes, quelle que soit sa forme et même ses bonnes intentions morales, a pour effet de faciliter la conversation entre pairs sur ces sujets très intimes ;
- Cette communication a pour corollaire (pour effet peut-être ?) une disposition plus grande à transgresser les barrières morales qui retiennent les jeunes de se lancer dans une vie sexuelle active avant l'âge.