Lu dans Présent :
Les organisations pro-vie canadiennes viennent d’obtenir une victoire mitigée face au gouvernement de Justin Trudeau. Depuis l’an dernier, pour obtenir une bourse permettant d’embaucher des étudiants durant l’été, les demandeurs devaient signer une déclaration dans laquelle ils affirmaient appuyer un certain nombre de valeurs. Parmi ces prétendues valeurs, figurait le droit à l’avortement.
Les groupes catholiques et chrétiens ne purent donc pas bénéficier de ces bourses, officiellement octroyées pour donner la chance aux étudiants d’obtenir des fonds pour leur année scolaire ainsi qu’une première expérience de travail. Alors qu’on avait refusé une centaine de demandes en 2017, avec la nouvelle déclaration de valeurs plus de 1 500 demandes avaient été rejetées, sans compter celles qui n’avaient simplement pas été déposées.
Eh bien, le gouvernement, qui est d’ailleurs poursuivi pour cette politique inique, vient de faire volte-face et a annoncé que, pour 2019, une telle déclaration ne serait plus obligatoire. Par contre, les organismes doivent s’engager à ce que l’employé ne soit pas rémunéré pour contester les droits reconnus au Canada. Un organisme pro-vie ne pourra donc pas employer quelqu’un en lui demandant de s’impliquer directement ou indirectement dans la défense des bébés à naître.
Il s’agit d’une victoire pour les organisations catholiques, mais partielle, puisque la subvention est soumise à une condition idéologique. Le totalitarisme libéral n’est pas mort, mais il se fait plus nuancé.
Cette discrimination contre les pro-vie ne pouvait pas tenir : même chez ceux qui ne militent pas pour la vie on ne trouve pas que des fanatiques de l’avortement… Et les nouveaux médecins, comme dans tous les pays où l’avortement est légalisé et encouragé, ne viennent pas pratiquer la médecine pour broyer des petits d’hommes…
lavergne21
non, un progrès même mince, est toujours bon à prendre.