Nicolas Rimaud est candidat sans étiquette, avec le slogan « La famille au cœur », aux élections législatives partielles de la 3e circonscription de Toulouse, qui auront lieu le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Il déclare à Famille chrétienne :
Je suis un père de famille de 40 ans qui a découvert l’engagement en s’investissant, de façon locale, dans La Manif pour tous. Lors des municipales, Jean-Luc Moudenc (UMP) m’a sollicité pour rejoindre sa liste, et j’ai accepté, afin de défendre les valeurs familiales.
Pourquoi vous présentez-vous pour être député ?
Jean-Luc Moudenc a été élu maire, et il a ensuite démissionné de son poste de député. C’est alors que j’ai rencontré la candidate UMP aux élections législatives partielles, Laurence Arribagé. Au début, elle a accepté d’intégrer les valeurs familiales dans son programme, avant de se rétracter. J’ai donc décidé de me présenter sans étiquette, et j’ai déposé ma candidature le 2 mai. C’est une campagne très courte, de trois semaines. […]
Dans la crise que nous traversons, les solutions qu’on nous propose sont toujours économiques. Or, la crise est aussi sociale et culturelle. Selon nous, c’est en travaillant sur les enjeux sociaux de la crise que les questions économiques pourront être résolues. […] Aujourd’hui, on envisage la famille soit comme un lieu de consommation, soit comme un poids financier pour la société. Or la famille est aussi un lieu de production de richesses : elle crée des vies nouvelles, mais aussi du lien social, de la cohésion intergénérationnelle. Je suis favorable à ce que le parent qui reste au foyer soit rémunéré.
Le deuxième point est l’éducation des enfants. L’école primaire ne remplit plus ses fonctions, et beaucoup d’enfants arrivent en classe de sixième sans maîtriser la lecture. L’instruction doit être axée sur les savoirs de base, et abandonner les expérimentations pédagogiques et idéologiques. Je pense par exemple aux méthodes de lecture globales et semi-globales, qui n’offrent pas les mêmes résultats que la méthode syllabique, pourtant délaissée. Je pense aussi, bien sûr, aux ABCD de l’égalité, expérimentés dans dix académies, dont celle de Toulouse.
Notre troisième préoccupation concerne la famille, support structurel de la société. La famille doit être fondée sur la réalité humaine, et la filiation sur la complémentarité homme-femme. Si je suis député, je proposerai l’abrogation de la loi autorisant le mariage aux couples de même sexe, et je proposerai une formation au mariage civil à tous les futurs époux. […]"