Les élections législatives anticipées espagnoles de dimanche 23 juillet donnent une courte victoire au Parti populaire (PP), car elle s’avère insuffisante. Le pays pourrait s’avérer ingouvernable et de nouvelles élections pourraient être organisées.
Avec 33 % des suffrages et 136 sièges au Parlement (sur 350), le PP est arrivé en tête, gagnant trois millions d’électeurs de plus qu’en 2019. Néanmoins le PP visait les 150 sièges. Vox, avec 12,5 % des voix (−3 points) et 33 députés, perd 19 sièges au Parlement. L’alliance entre le PP, VOX et l’UPN gagne une majorité relative avec 171 sièges sur 176.
Le socialiste Pedro Sanchez a déjà prévenu qu’il ne céderait en aucun cas les voix du PSOE pour favoriser la formation d’un gouvernement par le parti arrivé en tête. Avec 32 % des voix et 122 sièges, soit deux députés et 900 000 voix de plus qu’en 2019, le PSOE peut compter, grâce à ses alliés de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), aux séparatistes d’extrême gauche de Bildu, les nationalistes basques du PNV et le Bloc nationaliste galicien (BNG), sur 172 sièges. Avec 70 % de taux de participation, presque cinq points de plus qu’en 2019, la gauche s’est mobilisée pour le scrutin.
« Non seulement Pedro Sanchez peut bloquer le Parlement, mais il peut aussi obtenir l’investiture avec le soutien du séparatisme et du terrorisme » , s’est inquiété le président de Vox, Santiago Abascal.
En décembre 2015, le blocage institutionnel avait provoqué de nouvelles élections législatives six mois plus tard, au printemps 2016.
Irishman
Peut on tenir ces premiers résultats pour véridiques, ou bien la presse espagnole est-elle aussi peu fiable que la française ?
Les catholiques sont de plus en plus maltraités là bas aussi…
AFumey
Je m’interroge sur ces élections qui donnent, ces derniers temps, des résultats largement contraires aux attentes prouvées des votants – ex=élections de Madrid que personne n’avait vues venir.
L’enquête sur la fraude électorale aux dernières présidentielles américaines est au point mort pour une question de majorité politique alors que les faits ont été prouvés. Certains rares États ont pris des mesures basiques – contrôle de l’identité, fin du vote par correspondance… – pour y remédier mais dans l’ensemble le problème demeure et les fraudeurs continueront.
On est tenté de croire que les pays européens ont mis au point des procédés, discrets mais efficaces, de détournement de votes.
L’article https://lesalonbeige.fr/pedocriminalite-dans-le-monde-du-sport-un-temoignage-explosif/ laisse entrevoir une mise sous contrôle des principales personnalités publiques par des associations de type mafieux. Qui empêcherait ces pratiques au niveau des décomptes?
Thibaud
Pourquoi Vox s’est-elle effondrée ?
philippe paternot
ont ils vendu la peau de l’ours avant de l’avoir eu?