D'après les sondages sortie des urnes, les conservateurs, au pouvoir depuis 2011 en Espagne, arriveraient en tête des élections législatives avec 26,8 % des voix.
Le nouveau parti de gauche radicale Podemos, né au début de l'année dernière, arriverait deuxième, avec 21,7 % des voix.
Le parti socialiste espagnol, le PSOE, arriverait troisième en nombre de voix. Cependant, la deuxième place de Podemos en nombre de voix ne devrait pas se traduire par une deuxième place en nombre de sièges, étant données les modalités du scrutin. Les socialistes décrocheraient 79 à 85 sièges tandis que Podemos aurait 70 à 80 sièges et Ciudadanos (centre-droit libéral) 46 à 50 sièges.
Pour gouverner ces quatre prochaines années, le PP, bien qu'arrivé en tête, devra s'allier avec d'autres partis. Le PP obtiendrait entre 114 et 124 sièges sur les 350 du Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, le Parlement espagnol. Il lui manquerait donc 52 à 62 sièges sur les 176 nécessaires à la majorité absolue.
katia lanneau
“Podemos”,lors d’une manifestation pro gay ne voulait-il pas brûler la conférence épiscopale ?(source l’Observatoire de la Christianophobie).
Philippe Edmond
La droite qui a perdu les élections avait déchiré sa promesse de réduire l’avortement en Espagne. Et elle a mis tout un mandat de contorsions pour trahir son engagement.
C
Le PP à l’image de l’UMP devenu LR n’est pas vraiment un parti conservateur même avec une majorité parlementaire pour gouverner. Il a suivi l’air du temps, plutôt libéral au niveau économique, mais de plus en plus inféodé aux idées de gauche pour le reste…que cela soit avant l’ère zapatériste soit après, dans une Espagne particulièrement meurtrie par la crise, à la dénatalité suicidaire.
Une population vieillissante démunie, une jeunesse radicalisée, et les podémistes (pas plus crédibles que les autres) mais qui apparaissent comme un parti à essayer entre l’alternance des inefficaces PP-PSOE au niveau de la vie courante. Et les catholiques de conviction tellement peu nombreux dans le résultat des urnes et qui ne se font pas beaucoup d’illusion sur l’avenir sombre du pays et la poursuite du climat anticatholique (valeurs) et contre les symboles, traditions et coutumes catholiques. Tout est à reconstruire…
A noter que les médias du système, en Espagne, ont très peu parlé du phénomène Marion Maréchal Le Pen, de l’autre côté de la frontière… Surtout ne pas montrer qu’un personnalité politique différente cela peut existe autrement que dans une version “podemos” ou même avec le parti Citoyen dit centriste (arrivé en troisième position avant le PSOE) mais dont le responsable Albert Rivera se dit admirateur de l’ex président uruguayen José Mujica.
Jean de Patmos
L’opinion publique espagnole ne pouvait se contenter de seulement 2 parties pour exprimer ses nuances.
Quatre, c’est peut-être suffisant pour l’Espagne, certainement pas pour la France, pays infiniment plus nuancé que l’Espagne.
l'Espagnol
Le Parti Populaire est l’équivalent du UMP-LR. Et il nul ne devrait voter ou soutenir un tel parti:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/les-partis-politiques-majoritaires-sont-devenus-de-v%C3%A9ritables-structures-de-p%C3%A9ch%C3%A9-.html
D’accord, il n’y à même pas de Souverainistes là-bas, ni de Patriotes ni de quoi qu’il en soi, n’en parlons pas de partis qui soutiendraient l’Église (le nouveau “Ciudadanos” est ouvertement anticlérical).
C’est ce qu’on peut appeler un pays dans la … détresse.
C
@Jean de Patmos
France beaucoup plus nuancé que l’Espagne: Ah bon!
Le système de vote à deux tours permet en France de faire croire à un large éventail d’idées et d’opinions représentés par des partis, mais en fin de parcours, c’est bien moins nuancé que dans d’autres pays…