Guillaume de Longeville, candidat SIEL dans la 3ème circonscription de l'Allier, a accepté de répondre à nos questions.
Vous avez annoncé votre candidature sous la bannière du SIEL à l'élection législative pour la 3e circonscription de l'Allier. Pourquoi vous lancez-vous en politique ?
Le principal facteur ayant déclenché mon engagement politique a été le passage en force de la Loi Taubira contre l'avis de l'opinion public, en réprimant par la force et la violence l'opposition de millions de manifestants pacifiques, en rejetant tout débat démocratique préalable (notamment les 700.000 pétitions rejetées par le CESE, puis le refus de referendum), avec opacité sur les débats et sur les votes (à main levée), puis la trahison de la plupart des élus Républicains (LR) sur ces sujets (loi Taubira, PMA-GPA, délit d'entrave à l'IVG, etc.). Je pensais naïvement que François Hollande finirait par retirer ce projet de loi désastreux et désapprouvé par l'opinion publique, comme en son temps François Mitterrand avec le Projet de loi Savary. François Hollande, dans son fanatisme et son asservissement aux groupes de pression libertaires, a préféré se saborder en promulguant cette loi, rompre définitivement avec l'opinion public et renoncer à un second mandat.
J'ai réalisé ce jour là que nous sommes dirigés depuis ma naissance, il y a 37 ans, par des gens qui détestent la démocratie, qui se moque des plus faibles et des injustices, qui sont aux ordres de groupes de pression et d'officines voués à la déconstruction de ce qui a fait la France, nos mœurs et notre civilisation, et que chacun de nous avait une part de responsabilité dans cette situation dramatique. Car nous avons laissé depuis au moins 40 ans la place libre à des gens sans foi, ni loi, ni morale, ni amour du bien commun, du beau ni du vrai. À chaque élection nous votons sagement pour des gens que les médias subventionnés et instituts de sondage nous présentent comme étant fiables, propres sur eux et qui s'opposeraient les uns aux autres, mais qui, en réalité, s'organisent assez bien entre eux et détestent bien souvent ce en quoi nous croyons, ce que nous voulons et ce que nous sommes. Il ne suffit donc plus de voter, mais de s'engager personnellement pour proposer aux Français une offre politique vraiment nouvelle et enfin salvatrice. Le redressement de la France ne se fera pas sans chacun de nous. C'est pourquoi j'ai rejoint le SIEL.
Vous allez affronter le candidat DLF Marie-Laure Becouze ainsi que le FN Jean-Pierre Sigaud. N'êtes-vous pas en train de diviser la droite nationale, vérifiant la formule selon laquelle nous avons la droite la plus bête du monde ?
J'ai beaucoup d'estime pour ces candidats du Front National et Debout La France, comme j'en ai d'ailleurs aussi pour Ahmed Ghlamallah mon concurrent de l'UPR. J'avais souhaité que Marie-Laure Becouze ou Jean-Pierre Sigaud puissent être mon(ma) suppléant(e), ou que je puisse être le leur, pour une candidature de rassemblement et d'union des patriotes. Karim Ouchikh, le président du SIEL, y était favorable. Malheureusement cela n'a pu se faire en raison de blocages dans les états-majors à Paris et Nanterre. Mais sur le terrain, dans l'Allier, l'union des patriotes est déjà une réalité. Cependant, en ce qui concerne "la droite", je suis le seul candidat de droite dans la 3ème circonscription de l'Allier. Le FN, l'UPR et DLF sont officiellement "ni droite, ni gauche" et le candidat de la fausse droite Les Républicains, Gabriel Maquin, a le soutien des centristes et soutiendra, comme Alain Juppé, la politique ultra-libérale et libertaire d'Emmanuel Macron.
On le constate dans l'Allier depuis 30 ans : Les Républicains mènent localement quasiment la même politique que la gauche socialo-communiste, avec le même affairisme, le même socialisme rampant et la même absence de vision pour la France. C'est flagrant notamment à Vichy et Cusset, et encore plus au Conseil départemental de l'Allier où Les Républicains ont pris le pouvoir sur la gauche communiste il y a plus de deux ans et où personne n'a vu de différence dans l'action politique : toujours autant d'opacité, d'impôts, d'immigration (et de "migrants"), d'étatisme, de déconstruction de notre modèle de civilisation, d'abandon des familles et personnes âgées, vulnérables ou ayant un handicap, etc.
C'est pourquoi je suis objectivement le seul candidat clairement de droite dans ma circonscription. La vraie droite de convictions et des valeurs.
Si vous êtes élu, serez-vous favorable pour former un groupe parlementaire avec des élus d'autres partis, qu'ils soient du FN, du PCD, de DLF, de la Ligue du Sud… ?
Bien sûr ! Sans oublier le MPF de Philippe de Villiers, le CNIP, etc. Et pourquoi pas aussi avec quelques rares Républicains (LR) ayant de vraies convictions et valeurs, comme par exemple Henri Guaino. Je suis un homme libre et j'ai toujours refusé de me laisser enfermer par des esprits partisans ou sectaires. L'union fera évidemment la force.
Comme délégué régional du SIEL pour l'Auvergne et Rhône-Alpes j'entretiens déjà des relations cordiales avec de nombreux cadres et militants de tous ces mouvements. Nous avons beaucoup d'estime les uns pour les autres et nous nous rencontrons déjà régulièrement. J'ai encore rencontré, par exemple, Jacques Bompard il y a quelques semaines et c'est avec plaisir et détermination que je travaillerai, avec lui comme avec Karim Ouchikh et tous les élus de ces mouvements amis, au sein d'un groupe parlementaire à vocation majoritaire pour défendre un programme de redressement et réanimation de la France et du Bourbonnais. Concernant la présence du FN dans ce groupe parlementaire, j'y suis aussi très favorable. Cependant je pense qu'il nous faudra malheureusement attendre que Nanterre clarifie sa ligne pas toujours à droite, et actuellement encore très étatiste, caporaliste et jacobine. Il ne faudrait pas que notre groupe parlementaire manque d'audace, de liberté et de courage à mener enfin la politique de droite qu'une majorité de Français attend.
C'est aux Françaises et Français de décider s'ils préfèrent continuer à "voter utile" comme les médias et instituts de sondage les poussent à le faire, et ainsi perpétuer une vieille classe politique qui a échoué et abîmé la France, ou s'ils veulent voter dés le premier tour pour leurs idées et nous donner enfin les moyens de faire entendre leur voix. Car il faut pas perdre de vue que chaque bulletin de vote mis dans l'urne équivaut à un don d'environ 2€ qui sera versé par l'Etat au parti du candidat pour lequel on aura voté. Que ce candidat soit élu ou non. Dans tous les cas, chaque bulletin de vote aide le parti du candidat. Aux Français de décider s'ils veulent continuer à engraisser les gros partis qui agissent ensuite contre leurs idées, ou s'ils veulent aider de jeunes partis qui défendent sincèrement leurs idées mais qui ont aussi besoin de ce soutien pour se développer et défendre leurs idées localement et auprès des médias.